Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 17:48

Pierre Terrail de Bayard

 PHOTO DE BAYARD

 

Pierre Terrail Le Vieux, Seigneur de Bayard

 (né au Château de Bayard, Pontcharra (Isère) en 1476 – et mort à Robecco sul Naviglio (Milanais, aujourd'hui Lombardie, province de Milan, Italie) le 30 avril 1524), plus connu sous le nom de Bayard ou du chevalier Bayard1, était un noble dauphinois qui s'illustra notamment comme Chjevalier durant les guerres d'Italie (XVe et XVIe).

Sa vie est narrée par l'un de ses compagnons d'armes, Jacques de Mailles, dans la Très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayart, le bon chevalier sans peur et sans reproche.

Sa vie est à l'origine du personnage du chevalier sans peur et sans reproche qui symbolise les valeurs de la Chevalerie française de la fin du Moyen-Âge.

Sa devise est : Accipit ut det (La lune qui éclaire la terre) : elle reçoit pour donner.

 

Jeunesse et débuts militaires

Pierre III  Terrail est le fils d'Aymon (ou Amon Le Vieux), seigneur de Bayard, et d'Hélène Alleman-Laval. Les Terrail sont une famille de la noblesse dauphinoise, qui, depuis cinq générations, a vu périr quatre de ses membres dans la guerre de Cent ans. L'art de vivre et de mourir et le sens aigu de l'honneur sont les valeurs essentielles de cette famille. Quoique nobles, les Terrail ne peuvent mener grand train, leur domaine se limitant en effet à 28 journaux, soit l'équivalent de 7 hectares. Pierre naît à Pontcharra en 1476, au château Bayard, une simple maison-forte, construite au début du XVè siècle par l'arrière grand-père de Bayard, Pierre Terrail premier du nom, dit le Vieux. Aîné supposé d'une famille de huit enfants, dont quatre garçons, Bayard doit mener, au sein de cette grande famille, une vie ascétique. S'il peut entrevoir une carrière militaire, c'est grâce à la générosité de son oncle Laurent ALLEMAN, frère de sa mère et évêque de Grenoble. Il débute tout d'abord par de très modestes études à l'École Cathédrale de la capitale dauphinoise, à l'angle de l'actuelle rue Hache, où il apprend à écrire. En février 1486, âgé de 11 ans, il obtient, toujours grâce à son oncle, une place de page à la cour de Charles 1er, Duc de Savoie, où il est surnommé Riquet puis Piquet. Parti faire son apprentissage des armes à Turin, il termine ses études militaires à la cour de France. En 1493, à l'âge de 17 ans, il entre en qualité d'homme d'armes à la compagnie du Comte de Ligny.

 

Naissance de la légende

Sitôt rejointe cette compagnie, Bayard a l'occasion de faire connaître sa bravoure, qui le rend rapidement célèbre malgré son jeune âge. Il fait « merveille d'armes » dans de nombreux affrontements liés aux guerres  d'Italie, sous Charles VIII. Il participe à la Bataille de Fornoue (1494). En 1496, à la mort de son père, Pierre prend le titre de seigneur de Bayard. Cavalier hors pair, il excelle également comme fantassin, comme l'atteste sa victoire dans le duel l'opposant au célèbre capitaine espagnol  Alonzo de Soto Mayor, qui l'accuse de maltraitance durant sa captivité (1503). Six mois plus tôt, en février, il s'était déjà distingué lors d'un combat d'honneur à onze contre onze contre les Espagnols. Bayard devient le héros des récits que se content les soldats pour distraire leur ennui.

 

La défense du pont de Garigliano

PLAN DE BATAILLE

http://bits.wikimedia.org/skins-1.17/common/images/magnify-clip.png

Plan de la bataille du Garigliano

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Articles détaillés : Guerres d'Italie - Troisième guerre d'Italie (1500-1504) et Bataille de Gargliano.

En1504, la retraite des troupes françaises hors du Royaume de Naples est le théâtre de l'un de ses plus hauts faits d'armes. Le Garigliano, fleuve héritier de l'antique Liri, qui se jette dans la Méditerranée au nord de Naples, fait séparation entre Français et Espagnols. Un échelon de reconnaissance est envoyé par l'armée française pour franchir le fleuve sur un pont de bateaux rapidement lancé. Averti au dernier moment, Bayard se joint au petit groupe d'éclaireurs en simple pourpoint, sans avoir pris le temps d'enfiler sa cuirasse et son casque. Rapidement, les trois ou quatre cents Français et Suisses ayant franchi le Garigliano sont débordés par les 1 500 hommes appuyés d'artillerie lancés contre eux par Goncalvez de Cordoue. L'armée française doit battre en retraite. Le pont, fort étroit, impose aux Espagnols de se présenter un à un devant Bayard, resté seul à l'arrière-garde. La vaillance, l'adresse et l'endurance de Bayard font merveille. Il faut toute la persuasive ardeur de ses compagnons pour qu'il en laisse quelques-uns prendre le relais : le père de Brantôme et le capitaine Ymbault de Rivoiree. C'est finalement l'artillerie française, mise en batterie sur la rive opposée, qui contraint les Espagnols à refluer et met fin à la bataille.


MORT DE GASTONLa mort de Gaston de Foix à la bataille de Ravenne

 

 

 

 

 

 

 

Article détaillé : Guerre d'Italie - Quatrième guerre d'Italie (1508-1513).

En avril 1507, toujours sous le règne de Louis  XII, il force le passage des Apennins devant Gênes et prend la ville, qui vient de se soulever. Cette victoire est l'occasion d'un éblouissant défilé de troupes françaises en présence du roi, le 20 avril 1508.

Début mai 1509, Bayard et ses troupes prennent Tréviglio, au sud de Bergame, entre Milan et Brescia. Le 14 mai 1509, Bayard s'illustre à Agnadel (au sud de Bergame, près de  Crémone), victoire qui ouvre à Louis XII les portes de Venise ; une victoire acquise dans un bain de sang : 14 600 morts, qu'une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui.

Le roi vient précisément d'octroyer à Bayard les fonctions de capitaine, grade habituellement réservé aux puissants nobles du royaume : les troupes sont généralement commandées par le lieutenant, le capitaine, souvent un notable, étant rarement présent sur le champ de bataille.

D'août à septembre de la même année se déroule le siège de Padoue. Bayard est alors en garnison à Vérone. Il attaque quatre garnisons vénitiennes qui protègent la porte de Vicence. En  1510, il tente d'enlever le Pape Jules II, qui s'est retourné contre ses anciens alliés français.

En février 1512, après avoir pris Bologne, il assiège Brescia. Le 19, il y est gravement blessé d'un coup de pique dans le haut de la jambe. Recueilli par un gentilhomme, il lui sauve sa demeure du pillage et sa femme du déshonneur.

Vite remis, il s'illustre à nouveau, à Ravenne, lors du délicat retrait des troupes françaises. Son compagnon d'armes, Gaston de Foix, y meurt l'arme à la main, le 11 avril 1512, à seulement 23 ans.

MARIGNANMarignan 

http://bits.wikimedia.org/skins-1.17/common/images/magnify-clip.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bataille de Marignan

Articles détaillés : Guerres d'italie - Cinquième guerre d'Italie (1515-1516) et célèbre Bataille de MARIGNAN.

Devenu roi le 1er janvier 1515, François 1er manifeste dès le 20 janvier 1515 son intérêt pour Bayard en le nommant lieutenant général du Dauphiné.

À Marignan, au soir de la victoire, pour le « grandement honorer », François Ier veut prendre « l'ordre de chevalerie de sa main ». C'est ainsi que le lendemain matin, le 15 septembre 1515, les compagnies d'ordonnance sont rassemblées et le roi, alors âgé de vingt ans, se serait fait adouber par celui qui réalise le mieux aux yeux de tous l'idéal de courage et de loyauté des preux du Moyen Âge.

Malheureusement pour la légende, cet événement est seulement rapporté des années plus tard, en 1525, dans un ouvrage dont le but politique est avoué (rendre à la royauté plus de valeur après la défaite de Pavie) et les documents qui s'y rapportent sont postérieurs à 1539.

 

Gouverneur populaire

En tant que lieutenant-général du Dauphiné, Bayard assure la gouvernance de la province, puisque, selon la coutume, le gouverneur en titre - qui est alors le duc de Longueville - ne s'en occupe nullement.

Bayard est acclamé le 17 mars 1515, lors de son entrée dans Grenoble, heureuse de recevoir l'illustre Chevalier. Une salve de 18 coups de canon est tirée du haut de la Tour de l'Isle, où stationnent cinq grosses bombardes. Le lendemain, les consuls de la ville viennent le saluer en lui offrant deux tonneaux de vin et de l'avoine pour ses chevaux.

Mais dès le mois de juillet, Bayard doit repartir avec sa compagnie et trois mille hommes de pied sur les confins du marquisat de Saluces pour le passage des troupes que François 1er est en train de réunir. Début août, le roi arrive à Grenoble et y séjourne quelques jours avant de partir vers l'Italie. La victoire de Marignan en septembre permet à Bayard de séjourner par la suite un peu plus longuement dans son gouvernement du Dauphiné, non sans devoir à plusieurs reprises repartir en campagne en Italie ou dans le nord de la France à la demande du roi.

Bayard prend très à cœur ses fonctions et s'acquiert de nouveaux titres à la reconnaissance publique. Trois domaines retiennent spécialement son attention : la  Peste, les inondations et les brigands. Il va faire nettoyer les rues de Grenoble, purger les égouts et surveille personnellement les travaux de défense contre les inondations. Le 18 janvier 1519, il se rend au port de la Roche, près de la porte Perrière sur la rive droite de l'Isère afin d'examiner les réparations suite aux crues de l'Isère et du Drac. Il envoie six ouvriers pour refaire les quais du port. Bayard va également créer une commission chargée de surveiller pendant ses absences fréquentes, la construction de digues pour détourner le Drac à partir du Pont Lesdiguières du Pont de Claix jusqu'au port de la Roche.

Bayard propose aux mendiants valides d'assurer les travaux sous les ordres des Consuls de la ville. De nouvelles taxes sont imposées pour financer ces endiguements en 1524. En 1522, alors que les consuls lui conseillent de partir à Tullins, il prend des mesures contre la peste et la famine qui sévissent dans la ville. Les pestiférés sont regroupés dans l'hôpital de l'Isle en dehors des remparts de la ville et trois médecins sont sommés de rester pour soigner les malades.

 

Mort et postérité

ARMURE

 

Armure de Bayard - Musée de l'Armée (Paris).

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’été 1521, il défend Mézières assiégée par les troupes allemandes de Charles Quint.

En 1523, François Ier, refusant les défaites, le rappelle à ses côtés. Le 22 août, les premières troupes italiennes franchissent les monts près de Lyon. Bayard est mortellement blessé par un coup d'escopette dans le dos le 29 avril 1524, à Rebec dans le Milanais, tandis qu'il couvre la retraite de l'armée française. La colonne vertébrale brisée, il enjoint à ses compagnons de le quitter et leur dit : 

« Je n'ai jamais tourné le dos devant l'ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie ».

Le Connétable de Bourbon, qui s'était retourné contre le roi de France, poursuit les Français à la tête des troupes de Charles Quint. Il vient devant Bayard et dit : - «  Ah ! Monsieur de Bayard, dit-il, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »
- « Monsieur, » répondit le mourant, « il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! ».

Il agonise dans le camp adverse, pleuré par ses ennemis. Son corps est ramené en France et enterré au Couvent des Minimes de Saint Martin d'Hères (près de Grenoble). Ses restes sont transférés le 21 août 1822 en la Collégiale Saint-André de Grenoble.

L'admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d'Arc ou Bertrand du Guesclin. Bayard incarne le chef subalterne, qui n'a connu ni fonctions de marque, ni commandement en chef (bien que François Ier eût promis qu'il méritait « les plus hautes charges »), mais dont la renommée historique dépasse pourtant de beaucoup celle de bien des personnages dont le rôle ou les charges furent en théorie plus importants. L'image classique attachée à Bayard est celle du parfait chevalier, qui sait non seulement combattre avec talent, mais aussi défendre les opprimés, et s'opposer au pillage des villes vaincues. En ce sens, il est l'héritier d'une conception médiévale de l'honneur. Cet esprit chevaleresque lui a permis d'être pleuré à sa mort par ses ennemis.

Afin de préserver et d'honorer la mémoire du chevalier, les villes de Pontcharra (lieu de sa naissance) et de Rovasenda (lieu de sa mort) sont jumelées.

   STATUES


 

 

MONUMENTS COMMEMORATIFS

 

Statue équestre à Pontcharra

Lycée Pierre du Terrail à Pontcharra (38) avec le challenge Bayard organisé chaque année.

Statue équestre à Pontcharra (Isère).

Statue à Grenoble, place Saint-André.

Statue à Sainte Anne d'Auray dans le monument d'Henri d'Artois.

Mausolée de Bayard, classé monument historique (1625), situé dans la Collégiale St André à Grenoble.

Musée Bayard au Château Bayard à Pontcharra.

Statue à Charleville-Mézières, inaugurée en octobre 2005. Il s'agit d'une copie de l'œuvre du sculpteur  Aristide Croissy qui fut démontée par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale et restituée à la ville après l'armistice de 1918 ; elle fut définitivement fondue durant l'occupation de la dernière guerre.

Statue que l'on retrouve dans le parc de la Maison d'Education de Légion d'Honneur de Sant-Denis.

Statue dans l'enceinte du prestigieux Collège Stanislas de Paris, duquel il inspira la devise « Français sans peur, Chrétien sans reproche ».

Statue à l'entrée de l'axe noble des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan à Guer (Morbihan). Statue en pierre de taille de Montoni offerte en 1933 par le château de Versailles à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr.

Le nom de Bayard donné au grand rocher par l'étroit passage duquel on pénètre dans la ville de Dinant (Belgique) en venant de Beauraing n'a rien à voir avec le Chevalier : il fait référence à un coup de sabot du cheval Bayard, légendaire monture des Quatre fils Aymon, poursuivis par la haine de Charlemagne, donc bien avant le XVIè siècle.

Le Col Bayard, qui sépare le Gapençais du Champsaur, dans les Hautes-Alpes, était répertorié dès le XIVè siècle, donc ne doit pas non plus son nom au Chevalier.

 

Références

 L'orthographe "Bayart" est cependant plus conforme à l'orthographe des signatures originales, conservées parmi les manuscrits de la bibliothèque nationale (Histoire de Bayart, par Alfred de Terrebasse, 1861, p4). L'apparition du "d" est consécutive à la latinisation de son nom dans certains écrits de l'époque. On trouve également l'orthographe "Baïart", sur un tableau exposé à la Galerie des Iluustres du château de Beauregard (Loir et Cher).

 « Comme un tigre échappé, il s’accula à la barrière du pont et à coups d’épée se défendit si bien que l’ennemi ne pouvait discerner s’il avait affaire à un homme ou au Diable. Cette belle action lui mérita pour devise un porc-épic, avec ces mots : Vires agminis unus habet » rapporte Théodore Godefroi

 Scène immortalisée par une miniature de Jean Bourdichon

 Selon le Professeur Camille Monnet qui fit des recherches sur la Maison de Terrail, le coup de lance émascula Bayard. Est-ce pour cette raison que Bayard refusa toujours de se marier malgré quelques propositions flatteuses

 Selon Bayard lieutenant général du Dauphiné, page 40.

 Le site de cet hôpital sera occupé trois siècles plus tard par le Cimetière St Roche de Grenoble.

 J. Roman, Dictionnaire topographique du Département des Hautes-Alpes, Imprimerie nationale, 1884, rééd. Lacour, 2000, (ISBN 2-84406-757-3), page 11.

 

Bibliographie

Symphorien CHAMPIERLes Gestes, ensemble la vie du preux chevalier Bayard (Lyon, 1525).

Jacques de MAILLESLa très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayart, le bon chevalier sans peur et sans reproche (édition originale : Paris, 1527) par Le loyal serviteur.

Guyard de BERVILLE, La vie de Bayard, 1760.

Jean COHENLa vie de Bayard, 1821.

Aymar du RIVAILHistoire des Allobroges, édition de Terrebasse, 1844.

Histoire De Bayart, A. Prudhomme, Alfred Mame, 1892.

Ulysse CHEVALIER, Bayard, in Répertoire des sources historiques.

Alfred de TERREBASSEHistoire de Pierre Terrail, seigneur de Bayart, 1re éd. Paris, 1828 ; 5e éd. Vienna, 1870.

Histoire de Bayard, Le Loyal Serviteur, Librairie Hachette, 1882.

Camille MONNET, Bayard, la légende et l'histoire, 1952.

Jean JACQUART, Bayard, Fayard, 1987.

André BAROZ, La Fille Cachée de Bayard, Jeanne Terrail, Dame de Bocsozel 1501-1580, Éd. à compte d'auteur, 1996.

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Pierre Terrail de Bayard » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)

Marcel Fakhoury, "Jacques de Mailles et le chevalier de Boutières, deux compagnons de Bayard", Éditions de Belledonne (2001)

Stéphane Gal avec Les Amis de Bayard, "Bayard Histoires croisées du Chevalier", Presses universitaires de Grenoble, 2007 (avec illustrations)

 

 

 

§ Ci-dessous l’arbre généalogique du Chevalier Bayard


 

GENEALOGIE DE BAYARD modifié-1

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 01:17

République des Escartons

 

La République des Escartons de Briançon (l'appellation de République est une interpolation du XIXème siècle) ou principauté du Briançonnais est un ensemble de territoires montagnards du département des Hautes-Alpes, de la province de TURIN et de la province de CONI qui ont joui d'un statut fiscal et politique privilégié du 29 mai 1343 au 4 août 1789 (pour la partie française).


Histoire

Ce statut spécial est né d'une charte accordée par le Dauphin Humbert II  aux habitants de ces vallées : c'était une façon de reconnaître et de codifier des usages coutumiers antérieurs, et surtout d'assurer une rentrée d'argent dans un règne marqué par la dépense et les dettes. En son château de Beauvoir-en-Royans le 29 mai 1343, il fait rédiger un document qu'il signe. Le territoire pourtant pas très vaste contient 40000 habitants. 

 

 

CROQUIS ESCARTONS

Conséquences économiques, politiques et sociales

Dans plusieurs communes se mettent en place, sans faire de bruit au fond des vallées, une faranche   d'alpagistes affranchis, qui élisent tous les ans un consul et se réunissent une trentaine de fois par an en assemblée pour décider de l'organisation de la vie du village, comme c'est le cas à Villar-d'Arène ou Villar-Saint-Pancrace autre communauté de l'Escarton de Briançon.

Dans le département des Hautes-Alpes, Villard est le 14e nom de famille le plus porté (le 774e en France)2.

Naissance de la Charte

En 1343 , cinquante et une communautés du Briançonnais rachètent au dauphin Humbert II l'ensemble des droits seigneuriaux moyennant la somme de 12 000 Florins -or et une rente perpétuelle annuelle de4 000 ducats, et signent la Charte sur laquelle le dauphin appose son sceau.


LA CHARTRE DES ESCARTONS

 

La Charte (écrite sur un parchemin de 1m60 x 0m50 de dimension, conservé à la Mairie de Briançon - cette photo ne représente pas le parchemin original, car protégé de la chaleur, de l'humidité et des.....photographes !) est une sorte de constitution qui organise le fonctionnement du Grand Escarton, mais aussi de chaque Escarton avec les droits et les devoirs au sein de chaque communauté, pendant près de quatre siècles et demie. Une fois le Dauphiné rattaché au royaume de France, en 1349, les délégués des Escartons font, à chaque avènement d'un souverain, confirmer les droits acquis par leurs communautés.

La charte accordait ainsi aux habitants des Escartons le statut de "franc-bourgeois", c'est-à-dire qu'ils étaient exemptés de tout service féodal en échange d'une rente annuelle. Ils avaient le droit de détenir un fief. Ils rendent hommage à leur seigneur le dauphin "en baisant son anneau sur le dos de la main et non au pouce comme le populaire".

La justice restait un privilège du Dauphin, et les habitants des Escartons devaient participer à la défense du Dauphiné. Pour les reste, les Briançonnais disposaient d'une large autonomie : ils s'assemblaient et nommaient des syndics, portaient les armes et levaient des impôts.

Cette charge était répartie par les Briançonnais entre quatre pays, on disait en latin exquartonare qui a donné « Escartons » (ou écartons). L'origine du mot pourrait aussi provenir du verbe escartonner (en latin "exquartonare") qui signifiait répartir les contributions entre les membres des quatre communautés.

La cession des trois Escartons d'Oulx, de Val Varache et du Pragela au royaum de Piémont-Sardaigne, par le traité d'Utrecht en 1713, fragilise considérablement la région du fait de la complémentarité économique entre ces Escartons de l'est et ceux de l'ouest. Ces Escartons font perdurer tant bien que mal leurs coutumes sous le pouvoir savoyard, puis italien après 1848, mais ils ont perdu l'indépendance qui les caractérisait.

Le 31mai 1790, les deux Escartons du Briançonnais et du Queyras acceptent de bon gré la Révolution française. Là aussi, ils ne perdent pas tant leurs coutumes démocratiques, que leur indépendance vis-à-vis d'un pouvoir central extérieur. On remarque ainsi que lors de l'annexion du royaume de Piémont à la France en 1798, la partition des Escartons selon les lignes de crêtes perdure, entre les départements du Pô, de ma Stura et des Hautes-Alpes.

 

Les Escartons

Les quatre pays originels ou Escartons, deux sur l'actuelle France, deux sur l'actuelle Italie étaient :

Escarton du Briançonnais

Les vallées du Briançonnais proprement dit, soit les douze communautés ayant pour capitale Briançon :

Le val de Clarée

Le val de Cervières

Le val de Guisane

La haute Durance en amont de L'Argentière-la-Bessée et du défilé de Pertuis Rostan.

La Vallouise.

Escarton du Queyras

Le Queyras, soit les huit communautés ayant pour capitale Château-Queyras et formant elles-mêmes un escarton : ArvieuxChâteau-QueyrasMolines-en-QueyrasSaint-Véran , AiguillesAbrièsRistolas.

Escarton d'Oulx

Les vallées d'Oulx, avec pour capitale Oulx :

La vallée de la Doire ripaire en amont de Suse.

La haute vallée du Cluson en amont du Bec-Dauphin.

Escarton de Pragelato

Après la Réforme, les habitants du val Cluson (Val Chisone), qui étaient majoritairement protestants, demandèrent et obtinrent la constitution d'un cinquième Escarton séparé de celui d'Oulx.

Escarton de Châteaudauphin

La Val Varache (Varaïta) ou le Castellar, soit les quatre communautés avec pour capitale Châteaudauphin :

Varache de la Chenal

Varache de Bellin ou Blins.

HAUTE TRACE DES ESCARTONS

 

Le paradoxe alpin

Les anthropologues appellent « paradoxe alpin » le phénomène selon lequel le niveau d'instruction et d'ouverture culturelle d'une communauté est proportionnellement supérieur à la moyenne3.

Le stéréotype des communautés alpines comme une réalité fermée et imperméable est facilement démonté face à la réalité des Escartons. Il s'agit d'un cas particulier dans l'Europe de cette époque : dans les Escartons, l'alphabétisation est telle que neuf habitants sur dix savent lire, écrire, et faire des calculs mathématiques. Pourtant dans l'imaginaire collectif, la montagne est considérée comme formée de bergers peu bavards, dans la république des Escartons, la profession la plus répandue est celle d'enseignants à domicile. L'apprentissage est basé sur trois niveaux :

1° Les bases, où il impératif de lire et écrire.

2° Le niveau intermédiaire, où l'on apprend les mathématiques.

3° Le dernier niveau où s'apprennent la philosophie, les arts, les langues.

 

Notes

Escartons correspond au nom en occitan et à l'usage courant, le terme français est Écarton

Villard : nom de famille Villard. Nombre et localisation

(it) Paradoxe alpin sur www.lalpe.com

Liens externes

Histoire et langues de l'ancienne République des Escartons : [1]; (nouvelle version) [2]

Exemples d'État minimum : La république des Escartons

L'Escarton d'Oulx

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_des_Escartons ».

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons paternité partage à l'identique ; d’autres conditions peuvent s’appliquer.
 

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 21:04

 

 

 

 

ROIS (65) ET PRESIDENTS (23)

DE LA FRANCE

 

LES MEROVINGIENS

 Vs 390 ?– vs 450 ? <Clodion le Chevelu, chef des Francs Saliens, et plus ancien roi de la dynastie

      

MEROVEEVs 450-457? < MEROVEE (vs. 412-00/07/457)

 

      


 

 

 

CHILDERIC 1er

 

 

 

458? – 481 < CHILDERIC 1er (457- 482)

 

 

 

 

CLOVIS 1er

 

 

 

1er roi 481 - 511 < CLOVIS 1er   (466-27/11/511 Paris) Roi des Francs Saliens et de tous les Francs 

 

 

 

511 – 534 < THEODORIC 1er (Vs.485 -534) ‘’THIERRY roi Franc de Reims   

 

THEODEBERT 1er

 

534 – 548 < THEODEBERT 1er (Vs 504-548) Roi Franc de Metz

 

 

 

 


   548 – 555 < THEODEBALD (535-555) Roi Franc de Metz et des Alamans

 

CLOTAIRE 1er2ème roi 558 - 561 < CLOTAIRE 1er  (497-561) Roi de Metz, de Soissons, d’Orléans, de Paris, de Burgondie

                561 – 567 < CARIBERT 1er (Vs 521-567) Roi de Paris

                567 – 584 < CHILPERIC 1er (vs 525-584) Roi de Soissons  et de Paris

  

 

  3ème roi   584 - 629 < CLOTAIRE II  (584-18/10/629) Roi de Neustrie puis Roi des Francs

 

DAGOBERT 1er

 

 

4ème 629 - 639 < DAGOBERT1er  (600-19/01/639) Roi d’Austrasie, des Burgondes, et des Francs

 

 


    5ème 639 - 657 < CLOVIS II dit le Fainéant  (635-31/10/657) Roi de Neustrie et de Bourgogne

    6ème 657 - 673 < CLOTAIRE III   (652-673) Roi de tous les Francs puis roi de Neustrie et de Burgondie

   7ème 673 - 675 < CHILDERIC II  (653-675) Roi de Francs d’Austrasie

           676 – 679 < DAGOBERT II (652-23/12/679) Roi de Francs d’Austrasie

   8ème 679- 691 < THIERRY III  (654-695) Roi des Francs

   9ème 691 - 695 < CLOVIS III  (?-695) Régence de Philippe de Herstal, Maire du Palais, père de Charles MARTEL

   10ème 695 - 711 < CHILDEBERT III (683-711) Régence de Philippe de Herstal

   11ème 711 - 715 < DAGOBERT III (699-715) Régence de Philippe de Herstal

  12ème 715 - 721 < CHILPERIC II (670-721) Régence de Pépin le jeune : Charles MARTEL

  13ème 721 - 737 < THIERRY IV (713-737) Régence de Pépin le jeune : Charles MARTEL

  14ème 743 - 751 < CHILDERIC III (714-755)


LES CAROLINGIENS ou Pippinides ou Robertiens

 

PEIPIN LE BREF

 

15ème 751 - 768 < Pépin le BREF  (715-768) second fils de Charles MARTEL, épouse « Berthe au grand pied »


 

 

 

CHARLEMAGNE

 

16ème 24/11/768 - 28/01/814 < CHARLEMAGNE  né en 742 > Empereur en 800 <+814

 

 

 

 

LOUIS LE PIEUX

 

17ème 28/01/814 - 20/06/840 < LOUIS Ier Le Pieux  (778-840) Empereur des Francs



 

 

CHARLES II

 

18ème 20/06/840  - 06/10/877< CHARLES II Le Chauve  (823-877) Roi de    Francie de 840/877 et Empereur 875 à +

 

 

LOUIS II

 

19ème 06/10/877 - 10/04/879 < LOUIS II Le Bègue  (846-879)

 

 

 

 

 

LOUIS III

 

 

 

20ème 10/04/879 - 05/08/882 < LOUIS III  (863-882)

 

 

 

 

CARLOMAN

 

 

21ème 05/08/882 - 12/12/884 < CARLOMAN  (867-884)

 

 

 

 

 

CHARLES LE GROS

 

 

22ème 12/12/884 - 11/887< CHARLES Le Gros  (839-888) Roi de France, défend Paris contre les Vikings

 

 

 

 23ème 888 - 01/01/898 < EUDES  (860-898) Robertien, ancêtre des Capétiens. Comte de Paris et de Troyes

   24ème 893 - 923 < CHARLES III Le Simple  (879-929) Couronné à Reims, Roi de France en 893

 

ROBERT 1er

 

 

25ème 922 - 15/06/923 < ROBERT Ier  (860-923) Robertien, Marquis de Paris, roi de France

 

 

 

RAOUL 1er

 

 

26ème 15/06/923 – 936 < RAOUL Ier  ( ?-936) Duc de Bourgogne, Roi de France


 

 

 

 

LOUIS IV

 

 

27ème 936 - 09/09/954 < LOUIS IV d’Outremer  (918-954) Duc des Francs, revient d’exil d’Angleterre pour être Roi

 

 

 

 

LOTHAIRE IV

 

28ème 09/09/954 - 02/03/986 < LOTHAIRE IV  (941-986) Sacré Roi à Reims en 954

 

 

 

 

LOUIS V

 

 

29ème 02/03/986 - 21/05/21/05/987 < LOUIS V  (967-987)

 

 


 

LES CAPETIENS

 

 

HUGUES CAPET

 

 

30ème 03/07/987 - 24/10/996 < HUGUES CAPET  (940-996)

 

 

 

 

 

ROBERT II LE PIEUX31ème 24/10/996 - 20/07/1031 < ROBERT II Le Pieux  (972-1031)

 

 

 

 

 

 

HENRI 1er

 

 

32ème 20/07/1031 - 04/08/1060 < HENRI Ier  (1008-1060)             

 

 

 

 

33ème 04/08/1060 - 29/07/1108 < PHILIPPE Ier  (1052-1108) Ennemi de Guillaume le Conquérant

 34ème 29/07/1108 - 01/08/1137 < LOUIS VI Le Gros  (1084-1137)

 

LOUIS VII LE JEUNE

 

35ème 01/08/1137 - 18/09/1180 < LOUIS VII Le Jeune  (1121-1180) Epouse Aliénor d’Aquitaine

 

 

 

PHILIPPE AUGUSTE

 

 

36ème 18/09/1180 - 14/07/1223 < PHILIPPE II AUGUSTE  (1165-1223) Allié de Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre

 

 

 

Z1 LOUIS VIII LE LION

 

37ème 14/07/1223 - 08/11/1226 < LOUIS VIII Le Lion  (1187-1226) Croisade albigeoise en 1219

 

 

 

 

CHARLES IX ST LOUIS

 

38ème 08/11/1226 - 25/08/1270 < LOUIS IX  ou SAINT LOUIS (1214-1270) épouse Marguerite de Provence Comtesse de Forcalquier

 

 

 


  39ème 25/08/1270 - 05/10/1285 < PHILIPPE III Le Hardi  (1245-1285) Epouse Isabelle d’Aragon, est proclamé roi devant TUNIS

 

PHILIPPE IV LE BEL

 

40ème 05/10/1285 - 29/11/1314 < PHILIPPE IV Le Bel  (1268-1314) Eradique l’ordre des TEMPLIERS – Papauté se fixe en AVIGNON

 

 

 

 

 

LOUIS X

 

 

41ème 30/11/1314 - 05/06/1316 < LOUIS X Le Hutin  (1289-1316)

 

 

 


                 42ème 15/11/1316 - 19/11/1316 < JEAN Ier Le Posthume (1316-1316)

 

PHILIPPE V LE LONG

 

43ème 19/11/1316 - 03/01/1322 < PHILIPPE V Le Long  (1294-1322)

 

 

 

 

 

 

CHARLES IV LE BEL44ème 03/01/1322 - 01/02/1328 < CHARLES IV Le Bel  (1294-1328)

 

 

 

 

 

 


LES VALOIS

Z8 PHILIPPE VI DE VALOIS

 

 

 

 

 

45ème 01/02/1328 - 22/08/1350 < PHILIPPE VI DE VALOIS  (1293-1350) (fils de Philippe III le Hardi)

Z9 JEAN II LE BON

 

 

 

 

 

 

46ème 22/08/1350 - 08/04/1364 < JEAN II Le Bon  (1319-1364)

Z10 CHARLES V LE SAGE

 

 

 

 

 

 

47ème 08/04/1364 - 16/11/1380 < CHARLES V Le Sage  (1338-1380)

Z11 CHARLES VI LE FOU

 

 

 

 

 

 

48ème 16/11/1380 - 21/10/1422 < CHARLES VI Le Fou  (1368-1422)

Z12 CHARLES VII

 

 

 

 

 

 

49ème 21/10/1422 - 22/07/1461 < CHARLES VII   (1403-1461)  (Jeanne d’Arc)

Z13 CHARLES XI

 

 

 

 

 

 

50ème 22/07/1461 - 30/08/1483 < LOUIS XI  (1423-1483)

Z14 CHARLES VIII

 

 

 

 

 

 

51ème 30/08/1483 - 18/04/1498 < CHARLES VIII  (1470-1498)

Z15 LOUIS XII

 

 

 

 

 

 

52ème 18/04/1498 - 01/01/1515 < LOUIS XII  (1462-1515)

Z16 FRANCOIS 1er

 

 

 

 

 

53ème 01/01/1515 - 31/03/1547 < FRANCOIS Ier  (1494-1547) Célèbre par la bataille de Marignan en 1515

Z17 HENRI II

 

 

 

 

 

54ème 31/03/1547 - 10/07/1559 < HENRI II  (1519-1559) Lutte contre les Protestants

Z18 FRANCOIS II

 

 

 

 

 

55ème 10/07/1559 - 05/12/1560 < FRANCOIS II  (1544-1560) Epouse Marie STUART, nièce des Guises

Z19 CHARLES IX

 

 

 

 

56ème 05/12/1560 - 30/05/1574 < CHARLES IX  (1550-1574)Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. (~30.000 morts en France) 

Z20 HENRI III

 

 

 

 

 

 

57ème 30/05/1574 - 01/08/1589 < HENRI III  (1551-1589) Adepte des ‘’mignons’’


LES BOURBONS

Z21 HENRY IV

 

 

 

 

 

58ème 02/08/1589 - 14/05/1610 < HENRI IV  (1553-1610) (Protestant, Reine Margot, l’Edit de Nantes, Ravaillac)

Z22 LOUIS XIII

 

 

 

 

 

 

59ème 14/05/1610 - 14/05/1643 < LOUIS XIII (1601-1643)

Z23 LOUIS XIV

 

 

 

 

 

60ème 15/05/1643 - 01/09/1715 < LOUIS XIV dit Louis le Grand (1638-1715) Le Roi Soleil (72 ans de règne)

Z24 LOUIS XV

 

 

 

 

 

 

61ème 02/09/1715 - 10/05/1774 < LOUIS XV dit Le Bien aimé (1710-1774)

Z25 LOUIS XVI

 

 

 

 

 

 

62ème 11/05/1774 - 20/12/1792 < LOUIS XVI (1754- 21/01/1793) (14 juillet 1789)


Révolution avec :

04/08/1789 - 21/09/1792 <  Monarchie constitutionnelle

21/09/1792  - 26/10/1795 < La Convention < Robespierre, Danton


1ère REPUBLIQUE : 5 Fructidor an III 

26/10/1795 - 09/11/1799 < Le Directoire < Barras...

09/11/1799 - 01/12/1804 < Bonaparte ou Napoléon 1er

02/12/1804 - 05/04/1814 < Napoléon Ier < le Consulat et l’Empire (02 décembre 1804)


Retour des Bourbons : La Restauration

Z26 LOUIS XVIII

 

 

 

 

 

 

63ème 06/04/1814 - 16/09/1824 < LOUIS XVIII  (1755-1824) (frère de Louis XVI)

Z27 CHARLES X

 

 

 

 

 

64ème 16/09/1824 - 02/08/1830 < CHARLES X  (1757-1830) (frère de Louis XVI)

 

LES ORLEANS prétendants au royaume de France, branche cadette des Bourbons

Z28 LOUIS PHILIPPE 1er

 

65ème 09/08/1830 - 25/02/1848 < LOUIS-PHILIPPE Ier (1773-1850)  (Unique roi de cette dynastie) A voté pour la décapitation de Louis XVI. Louis-Philippe abdique le 24/02/1848 au profit de son petit-fils, mais la IIe république est proclamée. Louis-Philippe fuit en Angleterre.

La France ne connaîtra plus jamais de roi. 


 

IIème REPUBLIQUE :

La République française ne s'est dotée d'un Président qu'à partir de 1848 (sous l’IIe République). Depuis cette date, cette fonction a été assumée par vingt-trois présidents, qui ont tous résidé au Palais de l'Élysée.
Le premier président de la France est Charles Louis-Napoléon Bonaparte, élu le 10 décembre 1848.
Voici la liste complète de ces présidents :

 

1 NAPOLEON III

 

 

 

 

1er Président 11/12/1848 - 01/12/1852 < Louis Napoléon Bonaparte, neveu de  Napoléon 1er (20/04/1808 - 09/01/1873 à Chislehurst G.B) < 02/12/1852 - 04/09/1870 < Louis Napoléon, devint Napoléon III, Empereur des Français, (officiellement jusqu’au 1er mars 1871)

03/09/1870 - 30/08/1871 < Gouvernement provisoire


IIIème REPUBLIQUE :

2 ADOLPHE THIERS

 

 

 

 

 

 

2ème   31/08/1871 - 24/05/1873 < Adolphe Thiers (15/04/1797-03/09/1877) 

3 PATRICE DE MAC MAHON

 

 

 

 

 

3ème  24/05/1873 - 30/01/1879 < Patrice de Mac Mahon (13/07/1808-17/10/1893) Maréchal de France

4JULES GREVY

 

 

 

 

 

 

4ème   31/01/1879 - 02/12/1887 < Jules Grévy (15/08/1807-09/09/1891)

5 SADI CARNOT

 

 

 

 

 

5ème    03/12/1887 - 25/06/1894 < Sadi Carnot (11/08/1837-25/06/1894, assassiné à Lyon)

6 CASIMIR PERRIER

 

 

 

 

 

 

6ème   27/06/1894 - 15/01/1895 < Casimir Perier (11/10/1777-15/05/1832)

7 FELIX FAURE

 

 

 

 

 

7ème  17/01/1895 - 16/02/1899 < Félix Faure  30/01/1841-16/02/1899) (La rumeur veut que Faure soit mort dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil et qu’il est mort d'avoir « trop sacrifié à Vénus » 

8 EMILE LOUBET

 

 

 

 

 

 

8ème  18/02/1899 - 17/01/1906 < Emile Loubet (31/12/1838-29/12/1929)

9 ARMAND FALLIERES

 

 

 

 

 

 

9ème  17/01/1906 - 16/02/1913 < Armand Fallières (06/11/1841-22/06/1931)

10 RAYMOND POINCARE

 

 

 

 

 

 

10ème  17/01/1913 - 18/02/1920 < Raymond Poincaré (20/08/1860-05/10/1934)

11 PAUL DESCHANEL

 

 

 

 

 

 

11ème  18/02/1920 - 20/09/1920 < Paul Deschanel (13/02/1855Bruxelles-28/04/1922)


 

 

 

 

 

 

ALEXANDRE MILLERAND

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12ème  23/09/1920 - 11/06/1924 < Alexandre Millerand (10/02/1859-06/04/1943)

 

GASTON DOUMERGUE

 

 

 

 

 

 

 

 

13ème 13/06/1924 - 13/06/1931 < Gaston Doumergue (01/08/1863-18/06/1937)

 

 

PAUL DOUMER

 

 

 

 

 

 

 

 

14ème 13/06/1931 - 06/05/1932 < Paul Doumer (Joseph, Athanase, Paul 22/03/1857 – assassiné à Paris le 07/05/1932)

 

ALBERT LEBRUN

 

 

 

 

 

 

 

 

15ème 10/05/1932 - 10/07/1946 < Albert Lebrun réélu en 1940 (29/08/1871-06/03/1950)



17/06/1940 - 20/08/1944, Pétain Philippe Président du Conseil, de son vrai nom : Henri, Philipe, Bénoni, Omer PETAIN  (24/04/1856-23/07/1951)

Puis du 20/08/1944 - 20/01/1946, Charles de Gaulle, Président du Gouvernement Provisoire

23/01/1946 - 12/06/1946 < Félix Gouin (04/10/1881-25/10/1977)

24/06/1946 - 28/11/1946 < Georges Bidault (05/10/1899-26/01/1983)

18/12/1946 - 16/01/1947 < Léon BLUM (09/04/1872-30/03/1950)


IVème REPUBLIQUE :

VINCENT AURIOL

 

 

 

 

 

 

 

 

16ème 16/01/1947 - 16/01/1954 <Vincent Auriol  (27/08/1884 – 01/01/1966)

 

 

coty

 

 

 

 

 

 

 

17ème 23/12/1953 - 08/01/1959 < René Coty  (De Gaulle, Président du Conseil) (20/03/1882-22/11/1902)

 

 


Vème REPUBLIQUE :

 

DE GAULLE

 

 

 

 

 

 

 

 

18ème 08/01/1959 - 28/04/1969 < Charles de GAULLE  (22/11/1890 – 09/11/1970)

 

 

ALAIN POHER

 

 

 

 

 

Par intérim 28/04/1969 – 20/06/1969 < Alain POHER (Président par Intérim) (7/04/1909-9/12/1996)

 

pompidou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19ème 15/06/1969 - 02/04/1974 < Georges POMPIDOU  (05/07/1911 – 02/04/1970)


Par intérim 02/04/1974 – 24/05/1974 < Alain POHER (Président par Intérim) (7/04/1909-9/12/1996)

 

 

Giscard-D-Estaing

 

 

 

 

 

 

20ème  24/05/1974 - 21/05/1981 < Valery Giscard d'Estaing  (02/02/1926 - )

 

 

mitterrand-portrait

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21ème 21/05/1981 - 17/05/1995 < François MITTERAND  (26/10/1916 – 08/01/1996)

 

CHIRAC22ème 18/05/1995 - 16/052007 < Jacques CHIRAC  (29/11/1932 -    )

 

 

 

SARKO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23ème 16/05/2007………   < Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOSCA  (28/01/1955 - )

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 01:05

Janus de Lusignan, né en 1375, mort en 1432

Roi de Chypre (1398-1432), fils de Jacques Ier de Chypre et d'Helvis de Brunswick-Grubenhagen.
Comme son père, il fut longtemps retenu comme otage à Gênes, et son prénom, tiré de celui de la ville, était une marque de flatterie servile envers la ville. A peine roi, il cherche à s'affranchir de la tutelle de la république et à récupérer la ville de Famagouste, mais Gênes, en plus de ses escadres, disposait de l'aide de la France car elle s'était placée sous la protection de cette dernière. Vaincu, Janus dut signer le 7 juillet 1403 un traité maintenant les créances et le monopole génois.
D'autre part, les corsaires chypriotes n'hésitaient pas à exercer leur activité sur les terres musulmanes et notamment en Syrie. En 1425, le sultan mamelouk envoya en représailles une escadre pour piller Limassol. L'année suivante, ce fut une armée qui débarqua et qui écrasa l'armée chypriote à Chirokitia le 7 juillet 1426. Le roi Janus fut capturé et emmené au Caire. C'est là que la décadence des latins apparut au grand jour. Les paysans grecs se révoltèrent, mais l'insurection fut durement réprimée.
Janus fut libéré après avoir reconnu la suzeraineté du sultan. Le royaume devait à la fois verser un tribut aux Mamelouks, des contributions à Gênes et laisser les Génois encaisser tout le revenu des douanes de Famagouste. Janus ne se releva jamais de cette humiliation et mourut, affaibli et malade à Nicosie le 29 juin 1432.
Janus commanda à l'historien et archéologue d'origine florentine Cristoforo Buondelmonti une Vie des hommes illustres.
Il avait d'abord épousé vers 1401 Anglesia Visconti ( 1439), fille de Barnabé Visconti seigneur de Milan, dont il se sépara vers 1408. Il se remarie en 1411 avec Charlotte de Bourbon (1388 1422), fille de Jean comte de la Marche et de Vendôme et de Catherine de Vendôme, et eut :
· Jean II (1418 1458) 
· Jacques ( 1426) 
· Anne (1419 1462), mariée en 1433 avec Louis Ier duc de Savoie 
· Marie

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 01:01

                                     Histoire Généalogiques des :

Francon de NARBONNE, d’ALBION, d’AGOULT, ADHEMAR de MONTEIL, Maison des BEAUX, d’ORANGE de MEVOUILLON, Raymond de TOULOUSE-ROUERGUE,

 

                                                          Francon de NARBONNE (né en 785)

Des familles de Goths d'Espagne fuient en Septimanie menées par le chef Ildéric. Charlemagne fit distribuer (778) toutes les terres incultes de ses domaines des territoires de Narbonne, Béziers, Perpignan, en possession héréditaire, sous obligation de service militaire. (Hist.Lang Vaissette T1)
Francon Ier vicomte Narbonne 852, Ildéric chef esp (778) Cixilane (fils Ildéric ?) vidame ou viguier de Narbonne 802
Puis le titre de vicomte remplace celui de vidame et devient héréditaire
I. Francon Ier et Alaric vicomtes de Narbonne présents 10/9/852 à un plaid général à Crépian près Sommières par Oldaric marquis de Septimanie/Gothie (Hist. Lang)
859 (pillage de Narbonne par les Normands) :
Illidoin vicomte de Narbonne 878 (Hist.Lang)
Témoins : LCD: Maison a pour auteur Guillaume, dit au Court-Nez, Connétable de France, qui chassa les Sarrasins des villes d'Orange, Nîmes et de tout le Languedoc. Il fonda un Monastère dans le Diocèse de Lodeve, de l'Ordre de St-Benoit, aujourd'hui St-Guillaume, s'y fit Religieux, et laissa plusieurs enfants, entr'autres: Aimeri, premier Vicomte de Narbonne, dont descend Mayeul, par lequel commence la Généalogie de ces anciens Vicomtes.

 Mayeul de NARBONNE (855-911) Vicomte de Narbonne

Les aïeuls des vicomtes de Narbonne, lignée distincte de celle des vicomtes de Béziers et d’Agde se regroupent autour de quatre pôles : dans le haut Biterrois, autour de Villemagne-l’Argentière ; sur des terres avoisinant Servian, au coeur du Biterrois ; aux portes de la ville de Béziers, dans le suburbium méridional ; et enfin aux alentours de la cité dAgde, à Florensac notamment. Une poignée d’actes rend compte de cette emprise avant 1000
Mayeul et son épouse Raymonde sont nommés dans une charte de l'archevêque de Narbonne de 911, ainsi que leurs deux fils Walchaire et Albéric.
Ils sont les grands parents, du côté maternel, par leur fille Raymonde, de Saint Maieul, quatrième abbé de Cluny
 

 

 

                                    Fulcoad de TOULOUSE-ROUERGUE (780- 849)

Comte de Rouergue Commissaire en Septimanie en 836

Fulcoad ou Foucaud, fut un puissant seigneur que Louis ler chargea de missions importantes.
Missus de Rouergue et du pays Nîmois en 837
Foucaud, mari de Sénégonde; Celle -ci est la fille de Frédelon, avoué du comte d'Autun Childebrand, et de Berthe, alias Aube, soeur (ou fille) de Guillaume d'Orange (Saint Guilhem de Gellone).
Ce Foucauld a peut-être été témoin de la fondation de Gellone en décembre 804. On le retrouve avant cette date comte et missus du roi des Aquitains aux confins du Rouergue et des Cévennes. Sa veuve Sénégonde vivait toujours en 861, puisqu'elle effectua cette année là une donation à la collégiale de Vieux en Albigeois, pour son âme et celle de son fils Frédelon.
Il fut père de
- Raimond Ier comte de Rouergue, puis comte de Toulouse, succédant à son frère Frédelon
- et de Frédélon (808-852) Comte de Toulouse en 849

                          Raymond Ier de TOULOUSE-ROUERGUE (810 - 863)

 Roi de Navarre, Duc de Toulouse, comte de Limoges, Rouergue et Quercy 852

Raymond Ier de Rouergue fils de Foucauld, comte de Rouergue, et de Sénégonde, petite fille de Guillaume de Gellone (saint Guilhem)
Charles le Chauve donne le comté de Rouergue à Raymond, frère de Frédelon . 
Raymond devient ensuite comte de Toulouse en succédant à son frère Fredelon décédé en 851.
Il fonda le 3 novembre 862 l'abbaye de Vabres, sanctuaire patrimonial des premiers Raimondins. Il prit le titre de "comte et marquis" (comis et marchio) et après sa mort marquis de Toulouse; Il n'en fut pars moins comte en Rouergue comme à Toulouse.
Son épouse fut Berteiz, comitissa, fille de Rémy et d'Arsende.

 

Robert 1er, d’Albion d’ALBION, arrière-grand-père paternel de l’abbé de Cluny Dom Mayeul, ce prince de la vie monastique, possède en 852 (donc vers 830) une partie du Pagus Albionis

Foucher II de Valensole,  épouse en 909 (donc né vers 890), à Avignon, Raymonde de Narbonne (Cluny, C. 105). Le couple eut au moins deux fils dont Eyric, frère aîné de Saint Mayeul, abbé de Cluny.
Avec sa femme, ils furent massacrés lors des guerres féodales entre les familles aristocratiques féodales et les familles bourguignonnes amenées en 911 par Hugues d'Arles. Avec leurs enfants, dont Mayeul (le futur saint Mayeul), ils avaient fui la Provence.
Au Xe siècle, Foucher II, est propriétaire d’immenses domaines. La plus grande concentration de ceux-ci se trouve en pays d’Apt, berceau de la famille. Les historiens y ont dénombré plus de cent villµs lui ayant appartenu 
Ce qui permet au jeune Mayeul, à son entrée à Cluny, de faire don à l’abbaye de douze villµs autour d’Apt, avec leur église, leurs champs, leurs bois et leurs vignes. C’est la dîme sur son héritage. Par ailleurs, le Cartulaire de Cluny montre que sur le patrimoine de Foucher, son fils aîné Eyric et ses enfants payeront aussi la leur en cédant à l’abbaye bourguignonne deux villµs en pays d’Aigues, deux autres près de Sisteron, huit autour de Riez et Valensole , et après l’expulsion des Sarrasins, neuf villµs et sept menses dans le diocèse de Fréjus.
Quand, en 992 Humbert, fils d’Eyric, quitte la Bourgogne et retourne en pays d’Apt, il récupère tous les biens familiaux dont certains avaient été accaparés par des branches cadettes. Il ne revint pas seul mais accompagné par ses frères et sœurs ainsi que par un certain nombre de ses cousins bourguignons qui vont constituer sur place les maisons de Reillanne et de Castellane
La descendance directe du neveu de Mayeul, qui va former la maison d'Agoult Simiane, fournira à l’Église d’Apt deux évêques : Alfant puis Laugier, commanditaire du Cartulaire.

Mayeul, abbé de Cluny, qui sera sanctifié, était le frère d'Eyric, et l'oncle d'Humbert, fondateur de la maison d'Agoult, dont les fils descendants "d'origine romaine", vont régner sur les Pays de Sault et d'Apt pendant tout le moyen-âge.

"Humbert que nous qualifierons du Pagus Albionensis : d’Albion, (v.976 - v.1009) Seigneur d'Apt et Caseneuve, cité pour la première fois en 992 dans une charte où Varacon son beau-frère lui abandonne ses terres. Il est l'héritier de la famille de Saint Mayeul, descendant d'une puissante famille gallo-romaine attestée dès 852 et fils d'Eyric. Il fut marié avec Inauris (ou Mauris), nous dirons d'APT, citée dans une charte de l'Eglise d'Apt en 1008, peut-être fille de Robert..
Humbert a possédé les terres autour d’Apt, qui étaient aussi possédées avant par Mayeul et Eyric, et aussi par Foucher en 909. Il donne en 1009 des terres à l’Eglise d'Apt. Humbert, seigneur d'Apt, ville épiscopale enrichit l'église de ses bienfaits en 993, 1005 et 1006. Guillaume, son fils, et Rostaing, son petit-fils, imitèrent ses libéralités."
La maison d'Agoult, dont sont issus les Simiane et les Pontevès fut d'abord qualifiée princes d'Apt et barons de Sault, petits états qu'elle possédait en pleine souveraineté et dont les historiens racontent ainsi l'origine.
Lorsque les comtes de Provence, profitant de la faiblesse des rois d'Arles, fixèrent héréditairement dans leur maison le gouvernement temporaire qui leur avait été confié, d'autres seigneurs du pays, puissants par leur crédit personnel et par leurs conquêtes sur les Sarrasins, aspirèrent aussi à l'indépendance. Ils se détachèrent du comte de Provence, dont ils repoussaient la suprématie, et ils firent directement hommage de leurs possessions à l'Empereur, qui les maintint et les confirma dans tous les attributs de la puissance souveraine.
Parmi ces petits états, on distinguait ceux des seigneurs de Baux, d'Orange, d'Apt, de Sault, de Castellane, d'Aulps, de Monaco et de plusieurs grandes maisons du Dauphiné et du Comtat Venaissin. Le nom de terre adjacente fut donné à quelques-uns d'entre eux. Les possesseurs de ces alleux jouissaient d'une indépendance absolue et traitaient d'égal à égal avec les comtes de Provence, de Forcalquier, de Savoie, avec les Dauphins, etc., Leur ascendance, authentiquement établie par le P. Anselme et les Preuves de cour, remonte à Humbert , seigneur d'Apt, ville épiscopale, dont il enrichit l'église de ses bienfaits en 993, 1005 et 1006. Guillaume son fils et Rostaing son petit-fils imitèrent ses libéralités, Humbert d'AGOULT
Humbert est la tige reconnue de la Maison d'Agoult.

 

Guillaume dit d'Agoultv.995? 1041), Seigneur d'Apt et de Caseneuve, porta le surnom "d'Agoult". Le premier seigneur de Goult est Guillaume, qui s’installe sur un domaine ayant appartenu à son arrière-grand-père Foucher de Valensole. Ce fils d’Humbert de Caseneuve prendra comme patronyme le nom de son fief Agoldi (castrum Agoldi, 1031). Le nouveau seigneur fait édifier un sanctuaire à Saint-Michel. (Au XIIe siècle, ce fief de Goult sera revendiqué par Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier, auprès de son cousin Alphonse d’Aragon, comte de Provence. Cette exigence faisait suite au mariage, en1193, de Gersande de Sabran et d’Alphonse II d’Aragon qui prévoyait l’union des comtés de Provence et de Forcalquier).
Guillaume d'Agoult Il est le petit fils d'Eyric, qui était le frère de Saint Mayeul quatrième abbé de Cluny.
Il donna le 3 des calendes de janvier 1009 avec sa femme Adalaxis de Reillane (ou Alix, Adelais + ap. 1053) plusieurs églises situées au terroir de Cavaillon, à l'abbaye St Victor de Marseille.
Entre 1008 et 1032, le nom de Guillaume d'Agoult, fils d'Humbert, est cité dans une donation de Rodulphe à l'Eglise d 'Apt ; Donation le V des calendes de juin 1041 de Guillaume et de son frère Rostang de plusieurs églises à celle d 'Apt ;

Donation de Guillaume, sa femme Adalais, et de son frère Humbert d’une terre allodiale le II des ides de septembre 1019 ; Donation entre 1018 et 1031, le XV des calendes d’août de Guillaume et sa femme Adalaxis d'une maison à l'église d’Apt ;

Le X des calendes de février 1008, lors d'une donation, cet acte est confirmé par Mauris et son fils Guillaume, avec l'approbation d’Humbert.
Leurs enfants furent
- Rostaing, qui continua la filiation
- Guillaume, qualifié prince d'Apt dans la charte de Saint Victor de 1059
- Alfan, évêque d'Apt
- Constance (mariée à Boniface de Reillane) et Inauris (mariée à Hugues des Baux ancêtre des comtes d'Orange) , mentionnées dans une donation de leur père en faveur de l'abbaye St Victor de Marseille en 1009.
La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
"Les Agoult Simiane ont leurs alleux, depuis le début du 10ème siècle, au nord est du comté d'Apt, autour de Simiane, Caseneuve, et Viens, et à la frontière des comtés d'Apt et de Cavaillon". La région d'Apt est dominée au tournant des Xème et XIème siècles par les Castellane et leurs alliés les Lacoste, qui apparaissent dans les sources dès les années 970, bien avant les premiers Agoult. Cependant, dans la première moitié du XIème siècle, les Agoult vont s'imposer, et construire leur propre domination en s'appuyant sur le siège épiscopal qu'ils finissent par occuper en 1048 avec Aulfant d'Agoult, fils de Guillaume Ier.


Frédéric Mistral - Calendau :
"Les Agoult, cette race des bois qui dans ses armes toujours mène un loup ravissant d'azur ; les Porcellets, qui, en symbole d'opulence ont trois pourceaux dans leur bannière, et qui, pour leur droiture, aux Vêpres de Sicile échappèrent seuls "

 

Rostaing Ier, seigneur d'Agoult, coseigneur d'Apt en 1080, de Caseneuve, Gargas, Joucas, et Saignon, est le frère d'Aufant, évêque d’Apt. Le grand-père de Rostaing et de ses frères (Aufant, évêque d'Apt) était Humbert, seigneur de Caseneuve, fils d'Eyric lui-même frère de dom Mayeul, le quatrième abbé de Cluny. 
Rostaing contribua par acte du 17 juin 1056 à la réparation de l'Eglise d'Apt. Dans cet acte solennel du 27 juin 1056, les frères de l'évêque Aufant : Rostaing et Guilhem II, qualifiés "princes d'Apt", prennent avec lui la responsabilité de la reconstruction et montrent l'exemple à tous les autres nobles du comté en faisant donation à l'église d'Apt des églises Saint Pierre, Sainte Fare, Sainte Marie, Saint Etienne et Saint Michel qui se trouvent sur le territoire ou dans le castrum de Castillon. Aufant désigne ses frères comme des "sodales", les amis et les soutiens qu'il recherchait dans son entreprise. Le même jour, Rostaing et Guilhem II renoncent aussi en faveur de l'église d'Apt à tous les droits seigneuriaux qu'ils pourraient avoir sur les biens qui seront donnés à cette même église par leurs fidèles. 20 ans plus tard Rostaing donne à nouveau à Sainte Marie d'Apt de quoi poursuivre le chantier de la nouvelle cathédrale *

"Princes" de la cité d'Apt, parents de l'évêque, il appartient aux Agoult d'assurer la construction d'un monument dont la grandeur, la beauté et la fonction servent en retour leur prestige et leur rayonnement en pays d'Apt (Florian Mazel, la noblesse et l'église en Provence)
* En 1076, après la mort d'Alfant, son frère Rostang d'Agoult, fit une donation pour «la nourriture des ouvriers qui travaillent à la cathédrale ». 
Il fut marié à Gilette Raimbault (Gisèle de Nice) (°v.1030), Dame de Sault, fille de Raimbault de Nice et d'Aicelène. Rostaing serait toujours vivant en 1120 lorsqu' il reçoit d’Aldebert une partie du château de Saignon, Rostaing est dit fils d’Adalaide, avec la présence de Rambaud. Donation le 6 juillet 1041 de Rostang et sa femme Gisla, assistés de leurs fils Humbert, Rambaud, Raimond, Laugier, Guillaume et Bertrand d 'une maison à Barret qui lui vient de son beau-père Raimbaud (de Nice)
La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
"Les Agoult Simiane ont leurs alleux, depuis le début du 10ème siècle, au nord est du comté d'Apt, autour de Simiane, Caseneuve, et Viens, et à la frontière des comtés d'Apt et de Cavaillon". La maison d'Agout a pris son nom d'une terre située dans la viguerie d'Apt; elle avait pour chef vers la fin du XIème siècle : Rostaing d'AGOUT, coseigneur de la ville d'Apt, seigneur d'Agout, de Gordes, etc.
A la fin du siècle, les seigneurs d'Agoult prétendirent être rattachés directement à l'empereur, et diffusèrent la légende selon laquelle ils auraient eu pour ancêtre un salien, Loup, à qui l'empereur aurait donné ses terres.

Comme les Orange ont leur cornet, les Agoult porteront un loup sur leur écu.

 

La famille d'Agoult est une ancienne famille de la noblesse Provençale dont sont issus les Simiane et les Pontevès.
Le cognomen "d'Agoult" apparait pour la première fois en 1094, alors que le premier ancêtre connu est Imbert, mentionné pour la première fois dans une charte du cartulaire de la cathédrale d'Apt en 992. Aux alentours de l'an mil, Imbert se présente comme un des grands du pays d'Apt, même s'il doit composer avec le puissant groupe familial des Castellane.
Rambaud d'Agoult, (°v.1060) Coseigneur d'Apt, de Caseneuve Gordes et Gargas, est cité dans les chartes de l'Eglise d'Apt entre 1113 et 1120. Il est le frère de Laugier, évêque d'Apt et de Raymond, seigneur de Sault. Raimbaud. Il avait participé avec des Provençaux à la première croisade où il est désigné comme capitaneus.
Sancie « femme de Rambaud d Agoult » approuve l' acte de 1113 où Leger, évêque d’Apt, achète le Château de Saignon ; vers 1123 Sancie est dite belle soeur de Laugier, évêque d Apt, et est présente avec ses fils Guiran et Bertrand pour échanger le château de Gordes pour la moitié de Tourettes (06) ;
vers 1123, Laugier, évêque d' Apt, donne à Sancie sa belle soeur , à Guiran et Bertrand et aux autres fils et filles de celle-ci et de son frère Rambaud, la moitié du château de Gordes et la grande tour d' Apt lesdits biens provenant de la succession de son père (donc Rostaing décédé avant 1123)
Après le décès de Raimbaud d'Agoult en 1113, ses successeurs conservent la seigneurie jusqu'au milieu du XIII° siècle.
Rambaud, qui épousa, vers 1080 Sancie de Simiane (°v. 1075 - + ap. 1122), Dame de Simiane, de Gordes et de 45 seigneuries (héritière de cette Maison ) , en eut deux fils :
- Guiran, l'aîné, prit le nom de Simiane, et forma la branche de ce nom, partagée en onze branches ou rameaux, qui ont donné un évêque, duc de Langres, pair de France, vingt-deux chevaliers de l'ordre de Malte, deux chanoines-comtes de Lyon, une chanoinesse du chapitre de Remiremont, une abbesse et une chanoinesse de celui de Bouxières, trois chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, quatre de celui de l'Annonciade en Savoie, un grand sénéchal de Provence, plusieurs lieutenants-généraux d'armées, un grand nombre de militaires de grades inférieurs, et ont formé des alliances avec les maisons d'Adhémar, d'Ancezune, d'Anduze, d'Arpajon, de Baux-Orange, de Bérenger, de Castellane, de Châteauneuf-Randon,de Clermont-Montoison, de Forcalquier, de Grimaldi-Monaco, de Ligniville, de Sabran, de la Tour de Bouillon, de Villeneuve-Vence et de Vintimille ;
- le second fils : Bertrand Rambaud continua la souche des d'Agoult, et fut père :

de Guillaume, célèbre troubadour, dont la postérité s'éteignit au XIIIe siècle, 

de Raymond Ier qui assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, sous la médiation de l'Angleterre.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bertrand-Raimbaudest seigneur de Sault, d'Agoult et de Gordes, coseigneur d'Apt, Caseneuve.
Il est un des fondateurs de l'abbaye de Sénanque
Il Apparaît dans des actes de 1146 et 1150.
Bertrand - Rambault D'AGOULT (°v. 1095- + v. 1145) Seigneur de Gordes, eut en partage la vallée d'Agoult vers 1120. Baron de Sault, frère de Guiran qui prit le nom de Simiane. Il épouse Poncie de Mison dite de Gordes ; vers 1123, Laugier (frère de Rambaud d Agoult), évêque d Apt, donne à Bertrand (et son frère Guiran), fils de Rambaud d Agoult et de Sancie, tous les fiefs qui proviennent de son père Rostang (d'Agoult) à savoir : Gordes, Sorguette « Sorqueta », Joucas, Gargas, ainsi que sa part de la ville d Apt, Caseneuve et Castillon. Vers 1130. Laugier donne à Bertrand (et Guiran), fils de Rambaud, le château de Saignon, c'est à dire ce qu'avait reçu Rostaing en 1120
En 1149, Guigues comte de Forcalquier ayant donné la ville de Manosque aux chevaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem déclara par une clause expresse que si ses héritiers voulaient un jour donner atteinte à cette donation il les privait dès lors de la partie de ses états qui s'étendait depuis Sisteron jusqu’au Rhône et y appelait Guiran et Bertrand Rambauld frères . En l année suivante 1150 Bertrand d Agoult se joignit à Raimond Berenger II comte de Provence dans la guerre que ce prince entreprit contre la maison de Baux 
Bertrand Rambaud continua la souche des d'Agoult, et fut père de deux fils :
- Guillaume, célèbre troubadour, dont la postérité s'éteignit au XIIIe siècle . Guillaume d Agoult poète provençal qui au rapport de Nostradamus "fut homme de grand savoir, d'honnêteté exemplaire, renommé, bien heureux, ayant la fortune conjointe à sa vertu, de gracieux visage et d'apparence très vénérable" Épris de Gaucerancle de Lunel fille de Gaucerand prince de Frelte il composa en l'honneur de celte dame plusieurs romances qu'il dédia à Alfonse I roi d Aragon prince de Provence et comte de Barcelonne dont Guillaume ' Agoult était premier et principal gentilhomme. Il est auteur du traité intitulé la Maniera d’Amar Del temps passât et mourut vers l'an 1181 
- et Raymond Ier qui assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon, sous la médiation de l'Angleterre.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Raimond d'AGOULT, (°v.1140) Chevalier, Seigneur de Sault et de sa vallée et Seigneur d'Agoult
assista, en 1172, à la cour Plénière de Beaucaire, où la paix fut conclue entre le comte de Toulouse Raimond et le roi d'Aragon, Alphonse d'Aragon sous la médiation de l'Angleterre. Raymond d'Agoult y figura comme témoin et comme arbitre. Un historien contemporain rapporte que dans le cours de ces conférences qui furent sans résultat définitif, le comte de Toulouse donna 100,000 sous à Raimond d Agout chevalier, lequel étant fort libéral les distribua sur le champ à environ dix mille chevaliers qui assistaient à cette cour plénière.
En 1176, il est nommé Gouverneur de Nice par Alphonse d’Aragon.
Il épouse en 1160 Isoarde fille d’Isoard de Die. A la mort de son beau-père, Raymond recueille les terres de La Beaume, Savournon, St Geniès le Décollé, Beaujeu, Beaurières, La Bâtie Montsaléon, (val de) Thorane...
Il est présent au couronnement impérial de Frédéric Barberousse en Arles le 30 juillet 1178 ; le 6 août accompagnant celui-ci dans son voyage à travers la Provence, et étant à Montélimar, il obtient une bulle solennelle qui lui assure alors toute juridiction féodale sur la vallée de Sault et reconnaissant des droits de péages tant par eau que par terre, qu’il exerçait ou pouvait légitimement prétendre dans l’étendue du Comté de Die.
Il assista à deux traités faits en 1176 et 1185, dans l'Ile d'Argence, entre le comte Raimond de Toulouse et Alphonse II, roi d'Aragon et comte de Provence ; il est qualifié dans ce dernier, juge du palais, probablement du comté de Toulouse; Il fut pourvu la même année du gouvernement de Nice par Alphonse Ier, et reçut l'investiture de la terre de Sault le 6 aout 1178, par l'empereur Frédéric Barberousse, qui lui donna toute juridiction sur la vallée de Sault, et aussi des droits de péages dans le comté de Die.
Il fut présent en 1180 à l'hommage rendu au comte de Provence par Boniface, seigneur de Castellane.
Cité en 1184 avec sa femme dans le cartulaire de Durbon, où il confirme les donations faites à la chartreuse de Durbon par + Isoard père d’Isoarde et + Pierre Isoard son frère .Il permet en outre en 1184 aux chartreux de Durbonde de faire paître leur moutons sur ses terres sans payer de droits. Il fut l'un des seize barons du même comté qui firent serment d'obéissance au légat du pape en 1209.
Raimond d'AGOUT, 1er du nom, chevalier, seigneur d'Agout et de la vallée de Sault, possédait en franc-alleu cette dernière terre, la plus ancienne, et la plus belle de Provence. Il fut témoin de la donation du comté de Melgueil, faite en 1172 par la comtesse Béatrix, à Raimond V, comte de Toulouse ; fut l'un des seigneurs provençaux qui se trouvèrent à une cour plénière que ce comte tint à Beaucaire en 1174. Un auteur du temps remarque que ce prince lui fit présent d'une somme de cent mille sous, et que comme il était fort libéral, il la distribua à environ dix mille chevaliers qui étaient venus à cette cour ;
Sa femme fut Isoarde fille d'Isoard, comte de Die . Ils firent conjointement avec ce comte de Die une donation aux Templiers de Luc : ils eurent trois fils, nommés Isnard, Raymond et Bertrand.
Des années 1160 aux années 1230, les familles d'Agoult Simiane, de Baux et de Marseille, participent pleinement à l'élaboration et à la diffusion de la nouvelle culture poétique laïque. Dans son château de Sault au pied du mont Ventoux, ou dans la célèbre rotonde de Simiane, Raimon d'Agoult attire à lui les troubadours Gaucelm Faidit, Peire Vidal, Elias de Barjols et Cadenet. Gaucelm Faidit en particulier lui dédie douze cansos, soit un cinquième de sa production poétique conservée. A noter que Raimon est un parent de Raimbaud d'Orange. Son épouse Isoarde fille et héritière du dernier comte de Die est considérée par certains critiques comme la célèbre comtesse de Die, une des rares trobairitz dont on a conservé quatre cansons et le souvenir d'une idylle avec un Raimbaud d'Orange, soit le célèbre troubadour, soit son petit neveu Raimbaud IV lui aussi proche parent des Agoult Simiane. Leur fils Isarn d'Entrevennes compose lui aussi et échange quelques coblas avec Blacas d'Aups et un "partimen" avec le troubadour Palestort.
Raymond est aussi le frère de Guillaume d'Agout, troubadour qui était parait-il, l'homme le plus beau et le mieux fait de son temps et qui a laissé un certain nombre de chansons provençales et un poème intitulé "la maniera d'Amar Del tems passât" dans lequel il s'efforce de démontrer qu'on ne peut être heureux qu'à la condition d'être honnête, honnête qu'à la condition d'être amoureux, et que, pour se vanter de savoir aimer, il faut qu'on n'ait d'autre souci que l'honneur de sa dame. 
le 21 juillet 1188 Henri VI écrivait de Lyon à Aymar, comte de Valentinois, à Raymond d'Agoult, à Hugues d’Aix, pour leur rappeler que le droit d'établir et d'exiger des péages dans toute l'étendue du diocèse de Die était réservé à l'évoque, en vertu des privilèges impériaux; il les menaçait de toute son indignation s'ils continuaient à inquiéter le prélat.
Il laissa d'Isoarde, fille du comte de Die, trois fils :
1. Isoard ;
1. Raymond II, auteur de la branche des seigneurs de Luc et de La Baume en Dauphiné, dont sont issus les deux rameaux seuls existants aujourd'hui dans les mâles, de Montmaur et de Voreppe, et ceux récemment éteints de Beauvesin, de Chanousse et d'Upaix ;
1. Bertrand II, auteur de la branche de Curbans, éteinte en 1474, et dont les biens, par un mariage, retournèrent à la branche aînée. 

Isnard Ier dit d’Entrevennes d'Agoultvoit le jour en 1160.Il est le fils de Raymond II d'Agoult, Baron de Sault,Prince immédiat de l'Empire (1178), et d'Isoarde de Die.
Isnard d'Agoult fut Seigneur de Mison, du Monestier, des vallées de la Drôme et de la Taurenne, de Claret (04), Curbans (04) ainsi qu'une partie des terres de Caumont et de Monteux (84) et le fief du Rouret au Comtat Venaissin par indivis avec ses frères Bertrand, Raimond, et Imbert avec lesquels il accorda en 1215, l'affranchissement du péage de Monteux à l'Evêque et aux habitants de Carpentras
Il rend hommage à l'Evêque de Carpentras, Guillaume de Bordeaux en mars 1225 avec son frère Bertrand
Il épouse Mabille de Marseille, fille d'Amiel II de Marseille- Fos. Ils se marient en 1182. Mabille étant veuve en 1204, autorisa l'engagement que ses enfants Isnard et Raimond firent du château de saint Geniès au comte de Forcalquier. Elle confirma en 1208 l'abandon fait par ses enfants au même comte des droits qu'ils avaient sur les châteaux de Simiane, Bonnieux, Gignac et le Revest.
Son père fut un protecteur et un mécène des troubadours. Isnard d'Entrevennes compose lui aussi et échange quelques coblas avec Blacas d'Aups et un "partimen" avec le troubadour Palestort.

**En 1205, Raymond d'Agoult et Isnard d'Entrevennes, son frère, engageaient entre les mains de Guillaume IV, comte
de Forcalquier, la terre de Saint-Geniès, en garantie d'un prêt de 6,000 sous viennois. C'est vers cette époque que
mourut Isoarde. Pour des raisons qui nous sont inconnues, elle s'était placée sous la protection de Humbert, évêque de
Die, et lui avait fait hommage pour toutes ses possessions dans le Diois, dont la principale était la vallée de Thorane
après sa mort, ses fils renouvelèrent cet hommage en faveur de Didier, successeur de l'évêque Humbert. Ces détails se
trouvent consignés dans la bulle que l'empereur Frédéric II accorda à l'Eglise de Die, le 23 novembre 1214)
mars 1225 : règlement que firent entre eux, Bertrand de Mison et Isnard d'Entrevennes, touchant leurs droits respectifs sur
l'héritage de Raymond d'Agoult et d'Isoarde. Bertrand déclare se contenter de la part qui lui a été attribuée en vertu d'une
décision prise dans une sorte de conseil de famille et abandonner tout le reste à son frère. Or cette part est définie en
ces termes par Bertrand lui-même: « Je déclare, en présence « des témoins sous nommés, et à toi Isnard d'Entrevennes,
« mon frère, avoir reçu et posséder de l'héritage de feu mon « père l'affar (ou tènement) du Curbans et Monestier, avec ses
« droits et dépendances, que notre père avait à l'époque de sa mort, plus une certaine somme de sous viennois, que tu
m'as comptée, pour que cette portion des biens « paternels m'agréât davantage. De plus, je reconnais avoir reçu des biens de ma mère l'affar (ou tènement) de Valdrôme, deux parts de la vallée de Thorane, le château de Bezaudun avec
« son tènement, l'affar de Die. L'acte fut rédigé au château de Sault dans la salle de justice d'Isnard d'Entrevennes,
en présence de Décan, prieur de l'église de Serres, délégué d'Isnard, évêque de Carpentras, dont le sceau en plomb fut
apposé à la charte

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Isnard II d'Agoult, dit "d'Entrevennes" fut baron de Sault, grand sénéchal de Provence, Podestat d'Arles .Il joua un rôle politique important auprès du jeune Raimond Bérenger V, revenu de sa captivité aragonaise. C'est à ses côtés qu'Isnard apparait, en compagnie de Blacas de Blacas, dit le Grand guerrier, le 23 mai 1218 ,alors que ces deux troubadours, dont les rapports étaient des plus orageux, présentent ensemble au comte une demande de confirmation des droits des cisterciennes sur le village de Mollègès et des autres biens de Sacristane. Isnard devint le premier podestat de la ville d'Arles entre août 1220 et mars 1222, à une époque où cette ville ne manifestait aucune hostilité envers Raimond Bérenger V. Il continua à travailler à l'affermissement de la domination comtale en Provence, comme le prouve sa présence dans l'entourage du comte jusqu'en 1245.
Par acte passé devant Ollivier notaire d'Avignon, le 15 des calendes de juin 1225, il achète de Guy vicomte de Cavaillon, tout ce qu'il avait à Roussillon, pour la somme de 7000 sols. Guiran de Simiane, Arnaud d'Avignon, Hélion d'Apt, Lambert de Reillanne, Pierre de Gordes et Rican de Caromb garantissent cette vente et la scellèrent de leurs sceaux.
Isnard eut procès avec Raimond son frère et après sa mort avec ses enfants, pour les châteaux de saint Martin, Bonnieux, Voilet, La Coste et Simiane, qui fut terminé par des arbitres nommés dans une assemblée tenue à Manosque de l'autorité de Raimond Bérenger comte de Provence en février 1222.
La souveraineté du domaine de Sault lui est reconnue par l'empereur Philippe le 25 janvier 1204, puis en 1238 par l'empereur Frédéric.
Il eut de Douceline, dame de Pontevès, en Provence, trois fils : Foulques, Raymond et Isnard.
Le troubadour Blacas de Blacas dit le grand guerrier (époux de Laure de Castellane) critiqua Isnard d'Entrevennes dans l'une de ses compositions, lui reprochant de dilapider son patrimoine et notamment la seigneurie de Barjols qu'il détenait à la suite de son mariage avec Douceline de Pontevès. Il fait également allusion à Aureille, village sur lequel les Arlésiens, dont Isnard fut podestat, avaient des visées expansionnistes. Enfin il accuse ce membre de la famille d'Agoult de s'emparer frauduleusement du titre de connétable de Toulouse, que sa maison détenait pourtant depuis le XIIème siècle. En répondant à ce poème, Isnard se fait l'écho des critiques d'un autre troubadour, Bonafé, sur l'avarice des Blacas : "quand il est tout en armes, il est si courageux et vaillant que j'en ai peur et que je voudrais traiter avec lui. En effet, sachez-le, il a vendu la seigneurie que sa nièce exerçait sur Trans : il a fait là un arrangement bien honorable ! Et quand il est capturé, je sais qu'il a rendu son haubert et son épée à un misérable gueux ; c'est là une belle action de chevalerie ! ... A propos de l'argent que lui devait le seigneur Espas, il a voulu plaider, plutôt que de risquer sa personne estimée et valeureuse. Il agirait de la même façon plutôt que de nous combattre".

 

Isnard III, seigneur d'Agout, de Sault, etc., fut grand sénéchal de Provence, en 1284. (C'était la première charge de ce pays ; elle réunissait les fonctions de connétable à celles de chef de la justice). Il fut surnommé "le grand", moins pour le distinguer de son père et de son aïeul de même nom, que pour la réputation qu'il se fit en Provence dans la charge de Grand Sénéchal. Après la mort de son père il rendit hommage à Charles d'Anjou comte de Provence pour la troisième partie de la ville d'Apt, la moitié d'Agoult, et les terres de Roussillon et de Licoux en 1250, et depuis, il fit volontairement hommage à ce Prince (1291) pour la seigneurie de Sault que ses prédécesseurs avaient possédée dans l'indépendance des comtes de Provence, et sous le seul hommage à l'Empereur. Cet hommage fut rendu à des conditions honorables et distinguées car le Comte de Provence consentit que les officiers de la vallée de Sault exercent la Justice en dernier ressort, et sans appel sinon en cas de déni de justice.
Sa postérité s'est partagée en deux branches connues :
·- la première sous la dénomination de seigneurs, puis barons de Sault, vicomtes de Reillane, en Provence, comtes de Geraci, en Sicile, de Nole et de Crotone, au royaume de Naples ; laquelle a donné quatre autres grands sénéchaux de Provence, un amiral des mers du Levant, un grand camerlingue du même royaume de Naples, a formé des alliances avec les maisons de Baux et d'Espagne-Luna, et s'est éteinte au commencement du quinzième siècle ;
·- la seconde, sous le titre de seigneurs de Barret, etc. , devenus barons de Sault , de la Tour d'Aigues, etc., éteinte au commencement du seizième siècle dans la maison de Montauban en Dauphiné, qui en a pris le nom et les armes, après avoir formé des alliances avec celles d'Adhémar, de Beauveau, de Brancas, de Castellane, de Forcalquier, de Glandevès, de Sabran ,de Tournon et de Vintimille ;
En 1264, avec Foulques son frère, il accompagna Charles d'Anjou à la conquête de Naples,
Isnard III cède la souveraineté de son domaine à Charles d'Anjou en 1291 (Sault est en Provence) : cette souveraineté du domaine de Sault avait été reconnue à son père Isnard d'Agoult d'Entrevennes par l'empereur Philippe le 25 janvier 1204, puis en 1238 par l'empereur Frédéric.
Il avait épousé vers 1242 Béatrix de Rians, dame dudit lieu près Barjols, issu de la même souche que la Maison des Baux, et il eut de son mariage trois fils : Isnard, Rostaing et Foulques, et deux filles : Rossoline, mariée en 1267 avec Giraud Amic de Sabran, et Cécile, femme d'Elzéar de Sabran seigneur d'Ansouis, Uzès et Cucuron, qui fut ainsi l'aïeule de Saint Elzéar de Sabran.

 

 

Raymond III d’AGOULT fils d’Isnard III « d’ENTREVENNES » d’AGOULT et de Briande ARTAUD ou Béatrix de la CHALME. Seigneur du val de Sault. Il donne procuration le 13 juin 1308 (donc né vers 1290) à Raimond d’Esparron Chevalier pour terminer les différends survenus entre lui et les autres Seigneurs de Trets et le Prieur de St Zacharie Seigneur dudit lieu, au sujet des limites de leurs territoires. Viguier ou Gouverneur de Marseille en 1330. Il confère une des trois places de Chapelain fondées par son père pour célébrer l’Office divin dans l’Eglise de St Sauveur de la ville de Sault le 28 septembre 1337. Il est parmi les Seigneurs de la Cour de Provence, en présence desquels la Reine Jeanne promet solennellement de ne rien aliéner de son domaine le 19 février 1347, il exerce alors (comme en 1351) les charges de Grand-Sénéchal et Capitaine Général. Il est témoin avec Philippe de CABASSOLE, Evêque de Cavaillon et Chancelier de Sicile, Giraud de CABASSOLE Archidiacre d’Avignon, Rostaing CAVALLIER Coseigneur d’Eyragues Chevalier Avignonnais notamment au serment de fidélité prêté par les Marseillais à la Reine Jeanne en 1346. Il reçoit l’Hommage de Gantelme BOUTIN, Coseigneur de Roussillon le 10 décembre 1349. x avant 1348 Hélione des BAUX de Meyrargues, fille de Raimond des BAUX Seigneur de Meyrargues et de Puyricard et de Cécile de MARIGNANE, Dame de Marignane.

Raymond dit Agoult d’AGOULT fils de Raymond IV d’AGOULT et de Clémence de MORGES. Seigneur de Mison, Thèze, Volonne, Barret, Causols, Cypières, Sartoux, Puypin et la Tour d’Aigues, Chambellan des Ducs de Bourgogne et d’Anjou, il commande une Compagnie de cinquante Lances en Provence lors de la guerre contre le Vicomte de Turenne, puis il est nommé Capitaine des quinze Galères que les Marseillais arment pour délivrer la Reine Jeanne prisonnière de Charles de Duras en 1380. Il teste le 15 janvier 1412 au château de la Tour d’Aigues, il veut être enterré dans l’Eglise des Cordeliers d’Apt au tombeau de ses prédécesseurs, donne le soin de ses funérailles à sa mère Clémence de MORGES et ses frères Reforciat et Faulquet. Il lègue à ses sœurs, ses filles, à sa seconde épouse le revenu de Mison et de Thèze ; à Guillaume son fils les châteaux de Cypières, Causols et Sartoux au diocèse de Grasse ; il institue son fils aîné Faulquet son héritier universel. Marié x1 en … de MARLE sœur de Georges, Maître d’Hôtel du Pape et Seigneur Engagiste de Barbentane. Marié x2 Louize de GLANDEVES fille de Louis de GLANDEVES Seigneur de Faucon et de Jeanne de BALB.

 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Raymond IV d’AGOULT fils de Raymond III d’AGOULT Seigneur du val de Sault et d’Hélione des BAUX de Meyrargues. Chevalier, Seigneur de Volonne, Barret, Thèze, Montfort, Libra, de la vallée d’Oule, ancien bailliage contenant les terres de Lens, Ste Marie, Rémusat, Cornillon, Cornillac, Pommerol, la Charce (Drôme)… toutes ces terres relevant de l’Abbaye de l’Isle Barbe. Il est substitué à ses neveux par le testament de son frère Faulquet d’AGOULT Seigneur de Sault en date du 18 octobre 1372. Viguier et Gouverneur de Marseille en 1367. Il a été en guerre contre les seigneurs de Ste Marie jusqu’au traité signé le 2 août 1379. Il achète le 15 mai 1418 les terres de Croignes et Puyréal au terroir de St Savournin au Comtat (St Saturnin d’Apt) à Guillaume et François de Ménerbes.

Il teste (fait son testament) devant Jacques CORDOAN, Notaire, le 10 janvier 1403, choisit sa sépulture dans l’Eglise des Cordeliers d’Apt au coté de son père, institue Raymond dit Agoult son fils héritier, lui substituant en cas de décès ses autres enfants, puis Raimond d’AGOULT Seigneur de Sault, Bertrand d’AGOULT Seigneur de Beaurières… x Clémence de MORGES fille de Guillaume de MORGES Seigneur de Vercoiran et de Mabille ou Clémence d’ANDUZE.

 

Raymond IV d'AGOULT, Fils d'Isnard d'Agoult dit d'Entrevennes et de Douceline de Pontevès, Raymond, seigneur de Prets, de Forcalqueiret et en partie d'Agout, etc seigneuries qu'il vend en 1288 à Isnard de Mormoiron. Il fut l'auteur d'une branche de la Maison d'Agoult éteinte au quatorzième siècle, après avoir pris des alliances avec celles d'Anduze, de Montlaur, de Sabran et de Villeneuve-Vence.
Raymond d'Agoult fut cotuteur des enfants de son frère ainé et en qualité d'arbitre élu, il trancha un différend de succession qui existait entre son frère Isnard et leur neveu Isnard d'Ollières, fils de leur soeur Mabile, par sentence du 24 février 1260. Il testa en 1290 et 1295. De son mariage avec sa petite nièce Galburge de Sabran, dame de Forcalqueiret, fille d'Elzéar de Sabran seigneur d'Ansouis et de Cécile d'Agoult de Pontevès, il eut 3 fils et deux fils. L'ainé : Reforciat d'Agoult eut de son mariage avec Raibaude de Causols deux fils.

Histoire généalogique des pairs de France - Courcelles : 
"Il eut en partage les seigneuries de Trois et de Forcalqueiret et partie de celles de Sault et d Agoult en Provence avec la baronnie de Baumes et une portion de terres de la Roque Henri et d’Urban au comté Venaissin suivant le traité qu’il passa avec ses deux frères Foulquet et Isnard en 1240. Au mois de mai 1251 il rendit hommage à Alfonse de France comte de Poitiers et de Toulouse pour la baronnie de Baumes et partie des terres de la Roque Henri et d’Urban hommage qu’il renouvela en 1265 entre les mains de Guillaume de Béroardi, évêque de Carpentras commissaire de ce prince. En 1260 Raimond d’Agoult reçut d’Isnard d’Entrevennes seigneur d’Ollières son neveu fils de sa soeur Mabille et de Burgondion de Trêts une quittance de vingt mille sous couronnés pour le supplément de légitime qu’il prétendait sur ses biens. Raimond eut de grands démêlés avec les communes de Flassan Bédouin et Mormoiron pour les limites de la vallée de Sault en 1262.
Ou choisit de part et d’autres des arbitres. Raimond Gaucelin seigneur de Lunel sénéchal du comté Venaissin Rostaing de Venasque et Roland Caromb sous la garantie d Arnaud de Villeneuve et de Raimond et Autran de Sault s'entremirent au nom de d Agoult. Les communes choisirent Raimond Giraud et Raymond de Rainoard. Après bien des débats celle affaire fut enfin terminée en 1270 dans le château de Sorgues par l'autorité de Vaugrigneuse sénéchal du comté Venaissin préposé pour sujet par commission du comte Alfonse de l'année 1268. D’Agoult obtint en 1288 de Guillaume de Languissel du comté Venaissin pour l église romaine la permission d'aliéner ce qu’il possédait des terres de la Roque Henri et d'Urban faveur d'Isnard de Mormoiron fils de Lalil seigneur de Modène pour dix mille sous provençaux qu’il promit d employer au paiement de ses dettes. L'acte de cette vente fut passé en la ville l'Isle et l'investiture des biens cédés par Raimond d'Agoult fut donnée à l'acquéreur en présence de Guillaume Rialhi juge mage de la province, des viguiers de l'Isle et de Mornas et de quatre notaires. Raimond d Agoult fit deux testaments en 1290 et 1295.
Il avait épousé Galburge DE SABRAN dame de Forcalqueiret, fille de Subran seigneur d Ansouis de Cucuron de Vaugine et de Motte coseigneur de la ville d'Uzès et de Cécile d Agoult ou de Villeneuve. Le 19 août 1305 Galburge fit donation à Raimond III son petit fils de tout ce qu’elle pouvait prétendre en la succession de Foulquet d Agoult son fils oncle du même Raimond 
De ce mariage sont issus d après les deux testaments de Raimond d Agoult 
1 Reforciat d’Agoult 
2 Foulqtiet d’Agoult seigneur de Forcalqueiret viguier de Marseille en 129 Il fit son testament en faveur de sa mère le 12 septembre1301 et mourut sans postérité 
3 Isnard d’Agoult qui fut moine 
4 Mabille d’Agoult 
5 Rossoline d’Agoult

 

ADHEMAR de MONTEIL (880 – 960)

D'après certaines recherches (cf. Biographie Nationale, rubrique d'Adhémar), la Maison d'Adhémar remonterait à Lambert , comte de Valence de 962 à 985, fils de Gontard et d'Ermengarde, père d'Adhémar comte de Valence, lequel eut Hugues Adhémar, comte de Valence né vers 1037 et décédé en 1080, lequel eut, de son mariage avec Adalhasie de Royans(fille d'Ismidon de Forez)Guillaume-Hugues d'Adhémar de Monteil, croisé en 1096 et souche de la Maison actuelle, ainsi que Aymar Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat du pape à la première croisade.

"La noble et illustre famille d'Adhémar était de la plus ancienne et de la principale noblesse du royaume; On y trouve un duc de Gènes : c'était le chevalier Adémar fameux par ses hauts faits d'armes sous le règne de Charlemagne. Cet empereur l'établit duc à Gènes. Il avait chassé les Sarrasins de l'Isle de Corse et les tailla tous en pièces avec le petit corps d'armée qu'il commandait. Celui-ci est la tige de la Maison d'Adémar qui lui a donné son nom. Elle a eu depuis un évêque de Mayence et un évêque du Puy. Celui-ci fut le légat apostolique en la croisade de la Terre Sainte de l'an 1096. Il était accompagné de ses frères, Hugues de Monteil et Hercule, vicomte de Polignac. Ils portaient le grand étendard de la croisade à la tête de 30 000 Provençaux, Dauphinois et Auvergnats. Les Adémar étaient puissants en terres. Ils possédaient la baronnie de Grignan en Provence, les principautés d'Orange et de Montélimar, qu'ils tenaient en souveraineté, aussi bien que les forteresses de Barry, de Chabry et de Boulenne. Mabille, vicomtesse de Marseille épousa Gérard Adémar souverain de Monteil en l'an 1165, dont la Maison d'Adémar avait possédé une portion de la vicomté de Marseille. Elle avait joui en souveraineté de la baronnie de Grignan jusqu'à Charles Ier d'Anjou, qu'Adémar, fils de Gérard, fut contraint d'en faire hommage à Béatrix, comtesse de Provence, épouse de Charles Ier, l'an 1251.
"Lambert, de concert avec son épouse Falectrude, pour le repos de l'âme de Gontard, son père, de celle d'Ermengarde.
Sa mère, comme aussi pour attirer les bénédictions de Dieu sur ses fils Adémar et Lambert, appela des religieux de Cluny
dans ses domaines et leur fit don du lieu de Saint-Marcel, autrement dit Félines, dans le comté de Valence. On devait
y construire une abbaye, placée sous la dépendance immédiate du pape, à qui serait payé tous les cinq ans un cens de
5 sols. Les religieux qui habiteraient ce monastère s'engageraient à vivre en commun sous la règle bénédictine. Une
certaine étendue de territoire, dont les confins étaient nettement déterminés, fût attribuée à cette nouvelle fondation. La charte originale qui nous a transmis ces précieux détails existe encore et porte la date du 27 juin 985. Un diplôme de Conrad le Pacifique vint peu après confirmer ces libéralités"

 

MAISON DES BEAUX (750 – 900)

Leibulfe d'Arles : Ancêtre de la famille des Baux

On ne connaît de lui que son nom. Il vivait à la fin du VIIIe siècle. C'est le premier ancêtre connu de la Maison des Baux
S'il existe une famille d'importance dans l'histoire du Comtat et de la Provence, c'est celle des Baux. Elle apparaît au sud de la Durance, vers la fin du VIIIe siècle, en la personne du comte Leibulfe, dont on ne connaît que le nom. En 850, son successeur, Poncius, est propriétaire en Argence, région située autour de Beaucaire. Il a deux fils, Ison et Humbert. Ce dernier est évêque de Vaison.
M. Barthélémy, le spécialiste des archives de cette famille, indique que ces premiers Baux accompagnèrent le comte Guillaume de Provence (le libérateur) lors de l'expulsion des Sarrasins et le secondèrent dans toutes ses entreprises guerrières.
Le "Castrum qui vocatour Balcius" est cité en 981. Pons le jeune est déjà un personnage important en Provence. Son nom est cité lors de la donation de terres en faveur de Montmajour (971) et en faveur de l'Eglise d'Arles (975).
Au Xe siècle, les possessions des Baux couvrent déjà l'abbaye de Nyons, le castrum de Mornas, les Baronnies et quelques terres en pays niçois.
Ainsi cette famille grandit loin des terres du Venaissin, entre les collines des Baux et la plaine de la Camargue. C'est de là qu’Hugues prit le nom "de Balcio" au XIe.
Une origine légendaire fait remonter cette famille jusqu'à l'un des Rois Mages, Balthazar, et les Baux ont entretenu cette croyance en adoptant une étoile (annonciatrice) sur leurs armes qui furent chantées par Frédéric Mistral :
’Ce sont les armes traditionnelles des princes des Baux, la première, par son antique nom comme par sa splendeur, des grandes familles de Provence: race d'aiglons, jamais vassale, qui de la pointe de ses ailes, effleura la crête de toutes les hauteurs.
Selon leur dire et leur croyance, ils comptaient parmi leurs aïeux le mage Balthazar, duquel un descendant était venu d'Ethiopie planter Bourdon sur les Alpilles et semer dans leurs flancs pierreux les herbes aromatiques et le sang ardent.
De là venait la Belle-Etoile, irradiée en Seize rais, dans leur blason; de là, par Campagne et par friches, lorsqu'ils couraient reteindre dans le sang leur gonfaron, et tout culbuter, barons et rois, sans crainte de personne, de là leur cri de guerre:
Au Hasard, Balthazar! C'étaient des téméraires, des pourfendeurs Terribles; ducs à Naples, vicomtes de Marseille, En Arles podestats, princes d'Orange et Guerre toujours! "

Car lutter de tous ses efforts, C'est vivre, disaient-ils: sous terre, en paix, et sur le même flanc, nous dormirons assez

En avant! ".
Frédéric Mistral. (Calendal).

 

Pons Ier de Mirabel d'ORANGE de MEVOUILLON (né en 920)

Pons II de Mevouillon est né vers 920, peut-être à Arles et mort en 986.

Précariste (sorte de notaire-huissier) de Mornas - vicomte d'Arles

Pons de Mevouillon est l’un des ancêtres de la première maison des comtes d’Orange-Nice, des Mevouillon et des Montdragon, ainsi qu’un certain nombre d’autres familles nobles moins connues. 
Manassès d'Arles, archevêque d’Arles, donne des terres ‘in precaria’ dans la région de Nyons, de Mornas à" Poncio et sa femme Blismodis". Pons et sa femme, Blismodis, sont précaristes de Mornas. Mais déjà au IXe et aux Xe siècles les ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange. Pons de Mevouillon a au moinsquatre fils :
-Humbert évêque de Vaison, jusqu’en 1005 si on en croit l’Histoire de l’église de Vaison, date à laquelle il fonde un collège de chanoines réguliers pour desservir la cathédrale de Vaison. 
-Garnier, évêque d’Avignon (976-991), Vernerius ouVernerus, qui succède à Landry. Lui et sa mère se trouvent à Avignon en 967. Garnier est aussi présent à l’acte de fondation de Saint Véran de Vaucluse par l’évêque de Cavaillon en 979. Nous avons une donation faite par Garnier, évêque d’Avignon, au monastère de S. André en 982. Il vit encore le 4 août 992. 
-Ison qui a deux fils, Pons et Rambert, précaristes de l’église d’Arles à Mornas en 985. 
-et Pons II 

Pelleret est un Hameau de la commune de Mévouillon. Positionné autour d’une forteresse naturelle où était érigé l’ancien fort de Mévouillon. Berceau historique des Baronnies, c’est de cette forteresse que, pendant quatre siècles, les seigneurs de Mévouillon régnèrent en maîtres sur toute la région.
La dynastie des seigneurs de Mévouillon a dominé le pays des Baronnies depuis l’an Mil jusqu'au milieu du XIVe siècle. La famille ne dépendait ni du comte de Provence ni du dauphin mais directement de l’Empereur qui lui avait accordé en1178 le privilège d’immédiateté. Mévouillon était alors chef-lieu militaire et Le Buis chef-lieu politique.

. - Ce Poncius fut le père d'Ison et d'Humbert, évêque de Vaison. Il vécut aux alentours de 880.

 

 

 

 

 

 

         

                    

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:53

CHARLES COUËT du VIVIER 1487-1515

Archer des Gardes de FRANCOIS 1er

Mort à la bataille de Marignan sous François 1er

imgres.jpgLes 13 et 14 Septembre 1515, François 1er revient vainqueur de cette bataille menée contre les Suisses, lors de la campagne d'Italie, commencée par ses prédécesseurs, pour reconquérir le Milanais aux mains de Maximilien Sforza, duc de Milan, allié du Pape Léon X, de l'empereur Maximilien de Habsbourg et du cardinal de Sion.

L'armée helvétique se place aux deux passages stratégiques situés à la sortie des Alpes (considérés par celle-ci comme seuls accessibles) : Pignerol et Suse. La Confédération pensait de ce fait barrer la route du Milanais à François 1er.
Pendant ce temps, le souverain français prend la direction du col de l'Argentière, chemin considéré comme très difficile d'accès, même pour de simples piétons.
L'armée suisse, en apprenant la réussite de l'armée française du franchissement des Alpes, se dirige vers Milan. L'armée française, suivant de près les Suisses, prend la direction de Marignan.
A cette étape de la campagne, se déroulent d'actives négociations entre les deux camps. Le 8 septembre 1515, un projet de traité semblerait clore le conflit.

Mais sur ces projets de paix, pèse une ombre, le cardinal de Sion. En effet, celui-ci profite d'un désaccord parmi les soldats Suisses et les délégués du canton pour les rassembler et s'en faire des alliés contre l'armée française. Il prévient la garnison de Milan de la ratification du traité et les fait marcher contre les Français. Sa stratégie est basée sur l'effet de surprise car les alliés de François 1er - les Vénitiens - ont monté leur camp non loin de Marignan, à Lodi.
La poussière dégagée par la cavalerie Suisse la trahit car de loin les Français voient l'approche de l'ennemi. La bataille qui suit est simple du point de vue stratégie militaire mais elle est héroïque dans les deux camps.
Pour en avoir une description la plus juste, il suffit de se référer à la lettre que François 1er écrivait à sa mère et gaux dames de sa cour. Cet écrit rédigé sous l'ivresse de la victoire, un peu confus, fait ressortir les traits du jeune roi, conquérant chevaleresque, avec un instinct militaire et capable de prise de décision quasi immédiate. François 1er y paraît comme un adolescent en faisant ressentir des émotions de jeune enfant dans sa façon de raconter ses actes héroïques.
Le terrain de bataille est difficile pour les cavaliers : une plaine entrecoupée de rivières, de canaux et de fossés, praticable uniquement que sur de larges chaussées rectilignes. Et tous les grands personnages de l'armée française sont là : François 1er a en main le corps de bataille, le duc de Bourbon a la charge de l'avant garde et le connétable de Bourbon, l'arrière garde.
L'objectif premier des Suisses est de faire main basse sur l'artillerie de leur ennemi.
Mais François 1er ne l'entend pas de cette oreille. Il intervient en décidant de les charger avec 200 hommes d'arme contre 400 Suisses. L'armée suisse lutte ardemment contre les soldats français. La confrontation ne prendra fin que lorsque les des camps n'arrivent plus à s'identifier dans la pénombre de la nuit.
L'anecdote liée à cet évènement est assez surprenante. En effet, les deux camps s'endorment sur le lieu même de la bataille à moitié mélangés.
A l'aube, la bataille recommence. Les Suisses semblent être dominants . En effet, dès le petit matin, ils bloquent les soldats du duc d'Alençon. Mais, les Suisses n'avaient compté sur l'aide des alliés de François 1er. En effet, les premières troupes vénitiennes, appelées par le monarque de France, arrivent en renfort vers 8 heures du matin. Les 300 soldats français reprennent le dessus en rétablissant la situation sur l'aile gauche. Et vers 13 heures, les troupes vénitiennes font leur apparition.
Les Suisses, face à la résistance incroyable de François 1er et du connétable de Bourbon, battent en retraite. A ce moment, l'armée française aidée de Bayard, va neutraliser définitivement l'artillerie helvétique.
Le soir même, le calme était revenu sur le champ de bataille. Bayard, personnage héroïque, arme François 1er chevalier.

Cette bataille fut difficile à remporter mais elle permettait enfin de réaliser le rêve des rois de France depuis des générations : elle ouvrait enfin la porte du Milanais.

objet multimedia: bmp D:\bcl\genealogie2\images genealogie\photos famille\armorial familial\couet de.bmp

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Reynaud Roger
  • : passionné de généalogie, je vous fais découvrir mes ancêtres, leurs villages natals, les anecdotes et un peu d'Histoire. Merci de l'aide morale et du soutien que m'apportent ma sœur adorée, Pétou
  • Contact

Profil

  • Reynaudrrcc
  • Tombé dans la marmite des généalogistes ou ''généanautes'', je passe mon temps à faire des recherches et toutes les anecdotes ou 'trouvailles' sont mises sur mon blog. Je remercie ma sœur Pétou pour sa patience et ses encouragements
  • Tombé dans la marmite des généalogistes ou ''généanautes'', je passe mon temps à faire des recherches et toutes les anecdotes ou 'trouvailles' sont mises sur mon blog. Je remercie ma sœur Pétou pour sa patience et ses encouragements

Recherche

Liens